Les présidents Bassirou Diomaye Diakhar Faye du Sénégal et Patrice Talon du Bénin ont eu, ce mardi 15 juillet, une séance de travail dans la capitale béninoise. Ceci, pour discuter des enjeux majeurs qui touchent la sous-région ouest-africaine. Au cœur de leurs échanges, les deux hommes d’État ont parlé de la coopération bilatérale, de la situation sécuritaire préoccupante ainsi que des réformes nécessaires pour redynamiser la CEDEAO et l’UEMOA. 

« Nous avions eu une discussion très fructueuse que nous avons continuée aux rares occasions où nous nous sommes rencontrés. Nous avons évoqué évidemment les relations d'amitié et de coopération entre le Bénin qui sont cordiales et très conviviales, même si tous les deux nous avons relevé que nous pouvons aujourd'hui, en raison de la qualité de la relation, faire beaucoup plus et beaucoup mieux sur le plan des échanges commerciaux », a affirmé le chef de l’État sénégalais lors de la déclaration à la presse.

 

Bassirou Diomaye Diakhar Faye de poursuivre : « Nous avons aussi parlé de la situation de la sous-région, tant sur le plan de la CEDEAO que sur le plan de l'UEMOA, mais aussi de la situation sécuritaire dans la sous-région qui est très préoccupante. J'en ai profité pour dire toute ma solidarité au président Talon et au peuple béninois frère par rapport aux événements douloureux qui ont pu survenir dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. »

 

Toujours pour la relance de l’UEMOA, qui « traverse aussi une situation quelque peu difficile », les deux présidents ont convenu, dans les tout prochains jours, d'entreprendre des démarches pour travailler à redynamiser l'organisation, à lui donner un nouveau souffle. « Bien évidemment avec le soutien des autres homologues membres de l'union », précise Diomaye Faye. 

 

« La CEDEAO, nous en revenons, il n'y a pas longtemps, d'un sommet qui a été quand même un moment d'échange constructif entre les chefs d'État. J'ai rappelé tout à l'heure au président Talon tout l'intérêt des sujets que nous avons évoqués et les défis qui s'imposent à l'organisation qui doit, comme dans le cadre de l'UEMOA aussi, évidemment se réformer pour être à mieux de prendre les défis de notre époque », a-t-il ajouté.