Souleymane Aliou Diallo : "On est passé de 'France dégage' à 'J'invite la France'"
Guest of the "Sunday Jury" on iRadio, Souleymane Aliou Diallo of the NGO Autra-Afrique, discussed the visit of the President of the Republic to France and the diplomatic and economic issues linked to this approach.
According to Mr. Diallo, this visit is a turning point in relations between Senegal and France. "This is good news, after a year and eight months in office, and even after the departure of French military bases from Senegal. Today, the president reached out to French investors. Senegal is a stable country, with a favorable investment climate," he said.
For the political analyst, this evolution reflects a pragmatic approach by the Senegalese state. "When I said 'France get out,' things have changed today. We're inviting France. We've forced French military bases to leave to negotiate defense and other partnerships. The Senegalese state is facing the reality of running a country. And it's important to accept that," he rejoices.
He recalls the long and complex history of relations between the two countries: "Since slavery, emancipation, colonial occupation, and even after independence, we have always been with France. Even on an emotional level, there is a bond that remains. And this bond must be embellished and improved. France must remain a partner on the economic, financial, and monetary levels."
The iRadio guest also addressed specific areas for improvement, including the issue of visas. "There are problems with the visa service company and the French consulate. This needs to be corrected, and the Senegalese government must discuss this with the French government diplomatically at the next government seminar," he said.
For Souleymane Aliou Diallo, the message is clear: Senegal has chosen to move beyond slogans and prioritize diplomacy and economic openness. He concludes: "We have gone from 'France out' to 'I invite France'. This is a development that reflects Senegal's realism and political maturity."
Commentaires (7)
Inconnu de Souleymane Diallo, vous savez bien que " France dégage" , ça n'a jamais été le slogan creux de Pastef, en particulier du Duo Diomaye-Sonko mais de " Frapp" et cie de Guy Marius... l'activiste. Même s'il est vrai que le célèbre duo réclame une certaine notion de " souverainisme " comme tous les grands nationalistes du Monde, Trump le premier et le plus fort de tous.
Dorénavant au Sénégal tous les opposants qui ne font pas leur cheval de bataille LA LUTTE CONTRE LA CORRUPTION n'ont aucune chance d'être élus un jour dans ce pays. C'est désormais la seule chose qui peut faire adhérer les sénégalais au projet politique de quelqu'un, sans cette entrave que constitue la CORRUPTION éradiquée le Sénégal ne s'en sortira pas à l'avenir, le reste c'est des détails de querelles de clochettes et de positionnement pour ses intérêts personnels.
On nous dit qu'il est de la société civile sénégalaise et proche de Khalifa Sall comment voulez-vous qu'il soit impartial? Au Sénégal tout est mélangé. On voit des gens qui affichent des titres de professeurs d'université, d'économistes ou d'autres titres d'experts et qui viennent nous faire des analyses mais au fond ils sont déjà partisans et leurs analyses sont teintées de conflits d'intérêts et de partisanerie
France coloniale dégage mais France partenaire gagnant gagnant bienvenue.Fouleu moy diay dakhar.Un Etat n a pas d amis mais des intérêts.
🤣🤣🤣🤣🤣🤣. Vous êtes de vrais moutons
Keine meussoul deig sonko mouni france dégage. Au contraire il a toujours appelé pour des partenariats gagnant gagnant avec tous les pays du monde.
Ya que les abrutis qui ne connaissent pas sonko et ses positions que vous pouvez manipuler.
Nopalikou leine
La déclaration de Souleymane Aliou Diallo selon laquelle « on est passé de 'France dégage' à 'J’invite la France' » soulève une série de contradictions qui méritent d’être interrogées. Ce glissement sémantique, présenté comme une marque de maturité politique, pourrait tout aussi bien révéler une confusion conceptuelle ou une posture intellectuelle discutable.
Le slogan « France dégage » n’est pas une simple provocation : il incarne une volonté populaire de rupture avec les logiques néocoloniales, une affirmation de souveraineté et d’autodétermination. Il ne s’agit pas de rejeter toute coopération internationale, mais de refuser que les orientations politiques, économiques ou militaires du Sénégal soient dictées ou influencées par une puissance étrangère. En ce sens, inviter la France sans redéfinir clairement les termes de cette relation revient à perpétuer une dépendance déguisée.
M. Diallo semble ignorer ou minimiser la portée historique et symbolique de ce slogan. En valorisant une « main tendue » vers les investisseurs français, il risque de réintroduire les mêmes dynamiques de domination que le peuple sénégalais cherche à dépasser. Parler de « réalisme » et de « pragmatisme » ne suffit pas à justifier une posture qui pourrait compromettre l’autonomie stratégique du pays.
Ainsi, deux hypothèses s’imposent : soit M. Diallo ne maîtrise pas pleinement les implications de son discours, soit il adopte une posture intellectuelle qui travestit les aspirations souverainistes en opportunisme diplomatique. Dans les deux cas, il est essentiel de rappeler que la fin de la colonie ne signifie pas le début d’une tutelle économique consentie. Le Sénégal mérite des partenariats équilibrés, fondés sur le respect mutuel et la réciprocité non sur une nostalgie affective ou une dépendance institutionnalisée.
Les commentaires des tasfépiens sont tellement drôles qu'ils sont bon pour la santé.
́le rire est le propre de l’Homme "
Ne vous en privez pas!!!
Ces gens là je ne sait pas quelle légitimité ils ont pour parler au nom des Sénégalais? Ce Diallo il ne dit que des bêtises je le connais très bien il habitait à Diamaguene c'est un vrai idiot il n'a même pas de boulot. PASTEF n'a jamais dit France dégage, il a toujours prôner un partenariat gagnant-gagnant. La manipulation ne passera pas, la population est éveillée.
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