Le billet de 10 000, cet imposteur
Ah, the 10,000 CFA franc note, that great king who comes out of the ATM, all fresh, all spiffy, like a prince on his white horse ready to conquer the market. We take it with respect, we unfold it gently, we tell ourselves that it will finally reign over spending, that it is the key that opens all doors. But very quickly, this king shows his true face, that of an imposter, a magician who makes wealth disappear at the frantic pace of the market.
Barely placed on the vendor's table, the bill begins its dance. It slips between the skyrocketing milk bags, disappears into the basket of fresh fish, and evaporates with the few red tomatoes essential to every meal. Like a warm breath over the lagoon, it flies away, leaving behind a void where wealth should have been.
This note isn't money, it's a mirage. The more it circulates, the smaller it becomes, until it becomes a ghost. It's proudly brandished, counted, torn into small pieces to pay to the nearest franc, but it continues to melt, to wither, like a fabric worn by the sun and time. This king is without a kingdom, sovereign of a fragile empire where inflation and the cost of living rob him of his power.
It's like that tired baobab tree, which still has a few leaves but bends under the weight of the years and the storms. We would like to love it, to protect it, but it crumbles with every expense, every purchase, every payment. It governs nothing, except the illusion of a purchasing power that is slipping away.
And yet, every morning it returns, faithful to its post, from the ATMs, a cruel reminder that wealth is fleeting, that purchasing power is a mirage that makes an entire people chase it. This 10,000 CFA franc note is the invisible king, the ghost of savings, the one that makes our lives dance between hope and disappointment.
So, faced with this impostor, what remains? Belt tightening, apothecary calculations, silent sacrifices, and hopes hung like garlands. The 10,000 euro note, the fallen king, continues its game, but it is time to dream of a true sovereign, capable of holding the throne and restoring dignity to those who hold it in their hands.
![[ EXCLUSIF] Fatick : Macky Timbo, cousin de Macky Sall, arrêté pour tentative d'incendie](https://image.seneweb.com/content/news/2025-36-02//thumb_1260x800_68b74626f306c_1o9b4gk4s9.jpg)
Commentaires (17)
Aïcha à encore taper fort.Un très bon 3 normaux au nana bio.
Ah le billet de 10.000, il n'est souverain que s'il reste dans la poche. Il peut facilelent subir le couo d'etzt d'un bongoman ou wayanekat, ou être déchu par Maréchal Saacou Thiep avec les interminables batailles de Agnou Midi!!!
Encore une illuminée. On est fier de notre billet de 10 000F, la stabilité que cela apporte. Si elle ne vous suffit pas, bien faut travailler plus. On a pas de problème de sous, on a un problème de conglomérat de paresseux. Travailler, travailler travailler au lieu de vouloir tirer les gens vers votre niveau....les caniveaux!
Tu es le plus grand idiot des idiots.
Encore un idiot frustré… tu n’as visiblement pas lu l’article qui en réalité parle de baisse du pouvoir d’achat.
A quand les billets de 25.000, de 50.000 et de 100.000 !?
Imagine on te tafou un billets de 100.000 Laisse 10 mil rek
Très mauvaise idée dans un pays qui s'appelle le Sénégal. Le jour où il y aura des billets de 50.000 CFA les quetteurs, les griots, la belle famille dès que tu mets la main à la poche ils vont s'attendre à ce que ce billet sorte. Sans compter les Pick Pocket qui attendent dans un car rapide ou dans un marché public pour le dérober
On y arrivera apres que les taxes de Sonko auront fait leurs effets inflationistes.
trés beau texte
félicitations
Désolé, je préfère le mobile money pour éviter de me salir les mains avec les billets ou les pièces.
Ca tombe bien, j'ai vu cette vidéo qui démontre la partie mystique du FrancCFA
C'est du sérieux, on doit se passer de ce billet
https://www.youtube.com/watch?v=HfKpzC0EGDI
Waaw ! Belle dissertation ! Des personnes de ce genre existent encore ! 20/20
A celui qui se fait appeler Alcofibras Nasier; je dis : il a rien de plus désolant de tomber sur des constipés du cerveau de son genre; ces gens ne comprennent rien, ne comprendront jamais rien de leur vie mais ce qui est le plus triste, c'est qu'ils croient qu'ils ont un brin d'intelligence alors que , pour réfléchir, ils utilisent leur pancréas plutôt que le cerveau que Dieu leur a donné. Bravo à Aïcha pour son humour que malheureusement, certains ne peuvent appréhender.
Il a lu mais il n’a pas cette intelligence pour pouvoir comprendre. Il faut pas lui en vouloir . Il y’en à beaucoup comme ça dans ce pays maintenant.
Ils ont la myopie intellectuelle ! Ils lisent de travers, ne comprennent rien et après se mettent à raconter des conneries... Et ça il y'a en trop au Sénégal !
Trop marrant , humour mêlé au portefeuille
merci
Eh oui, on appelle çà l'inflation...
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Enfin un journaliste qui maîtrise les techniques d'écriture
La presse étrangère a magnifiée la réussite exrtraordinaire de la visite du premier ministre Ousmane SONKO en Turquie chez son grand frère et inspirateur Monsieur Le Président Erdogan. Mais au Sénégal comme d'habitude c'est le contraire, le système et ses kulunas désespérés complétement à la ramasse, n'ont pas pu digérer cette nouvelle réussite du premier ministre. Les sénégalais tous les jours quand vous vous levez vous devez remercier Dieu de vous avoir donné un homme politique comme SONKO, vous aviez été dirigé par le systéme politique le plus amoral de l'histoire de l'humanité.
Avec un billet de 10.000, on veut mettre du crédit dans son phone réponse: pas de monnaie; Tu prends un taxi: pas de monnaie. Au GAP, ou au comptoir de la banque: rien que des billets de 10.000. Rien d'autre… Un piège infernal !
Coquilles
Le degré de compréhension de cette belle contribution est tellement élevé pour que ce gars (Alocatera) puisse saisir le sens et l'humour très subtil savamment distillé par son auteure. Un forum peut être considéré comme un lieu d'échange et aussi de critiques à condition que celles-ci soient intelligentes et puissent présenter un intérêt. Sans ces conditions, on a rien à faire dans ce débat exclusivement réservé aux "inities"
Un-e journaliste qui a la plume, une espèce en voie de disparition au Sénégal.
Très joli texte; la réalité en lettre.
Merci Aïcha!
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