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The myth of trickle-down economics in African economies

Auteur: AICHA FALL

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Le mythe du ruissellement dans les économies africaines

In many African countries, periods of sustained growth do not automatically translate into a general improvement in living conditions. Macroeconomic indicators may show strong performance while unemployment, precarious employment, or limited access to essential services persist for a large segment of the population. This discrepancy fuels the debate surrounding the idea that economic expansion will eventually benefit everyone. Recent experience shows that this transmission is far from systematic.

The very structure of growth partly explains this dissociation. When economic activity relies primarily on capital-intensive sectors such as hydrocarbons, mining, or certain segments of financial services, job creation remains limited. The income generated is then concentrated among a few economic actors, often urban and formal, while rural areas and the informal sector remain excluded from the benefits. Aggregate growth thus masks profound disparities in the distribution of gains.

Redistribution mechanisms also play a crucial role. Without sufficiently progressive tax systems or well-targeted social policies, the benefits of economic expansion are only minimally redistributed. Additional public revenue generated by growth can be absorbed by debt servicing or by spending that is not very inclusive. Under these conditions, GDP growth fails to translate into a significant reduction in poverty or a lasting decrease in inequality.

This situation calls into question the relevance of strategies focused almost exclusively on quantitative growth. Without investments in education, health, family farming, or local infrastructure, the population's capacity to participate in the economy remains limited. The supposed trickle-down effect then encounters structural constraints that hinder social mobility and the spread of economic opportunities. Growth becomes a phenomenon partially disconnected from the social fabric.

To move beyond this paradigm, several African countries are now seeking to reorient their policies toward more inclusive growth. The challenge is not to abandon economic expansion, but to modify its transmission channels. Increased attention to job quality, the geographical distribution of investments, and the efficiency of public spending appears essential. Only then can growth cease to be an abstract indicator and become a tangible lever for improving collective well-being.

Auteur: AICHA FALL
Publié le: Dimanche 28 Décembre 2025

Commentaires (7)

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    Boy Pikine il y a 14 heures
    C'est simplement car la croissance démographique est supérieure à la croissance économique donc la production par habitant stagne voire diminue malgré une croissance globale réelle et solide. C'est ce que oa Chine a voulu éviter avec sa politique de l'enfant unique. Dans certains pays comme les nôtres la croissance économique est absorbée par toujours plus de bouches à nourrir le gain est quantitatif. La croissance permet à toujours plus d'habitants de vivre sur le territoire mais ils continuent à y vivre pauvrement. Dans d'autres pays la croissance démographique est plus faible et donc la croissance n'est pas absorbée par toujours plus de bouches à nourrir et enrichit les habitants déjà présents. Le gain est alors qualitatif (niveau de vie, financement d'infrastructures) et non quantitatif (population plus nombreuse).
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    diopdiopdiop il y a 14 heures
    La Chine n'est pas un exemple à suivre sur ce sujet. Notre forte natalité aujourd'hui c'est une pauvreté acceptée et volontaire et un investissement pour demain. l'Afrique subsaharienne est aujourd'hui presque aussi peuplée que la Chine et nous allons les dépasser inchallah et même avoir le double de la population chinoise.
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    diopdiopdiop il y a 14 heures
    Population du Sénégal au moment de l'indépendance : 3,2 millions d'habitants
    Population du Sénégal en 2025 : 18,9 millions habitants

    15,7 millions d'habitants en plus!
    C'est pareil pour tout les pays d'Afrique subsaharienne. Voilà où sont partis les fruits de notre croissance soutenue et c'est une Bonne chose. La population de l'Afrique subsaharienne a été multiplié par 8, c'est une progression rapide et d'une ampleur jamais vue dans l'histoire humaine. Dit autrement par rapport à un pays dynamique économiquement mais stable démographiquement il faudrait 8 fois plus de croissance pour avoir le même gain par individu. Pour le Sénégal c'est multiplié par 6 seulement car d'autres pays comme le Niger connaissent une explosion démographique avec encore 7 enfants en moyenne par femme. Notre croissance de 8,5% actuelle devrait de 51% si on voudrait le même impact par individu que la Chine par exemple. Mais cette croissance ne sert pas à rien car quand la natalité baissera suffisamment nous seront plus nombreux et là nous décollerons vraiment fortement !
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    faye il y a 23 minutes
    D'accord avec vous à condition que cette population soit bien éduquée. Une jeunesse éduquée est plus précieuse avec des réserves de pétrole et de gaz.Le Japon et la Corée ,pays presque sans ressources naturelles mais développés en sont la parfaite illustration.Une population nombreuse si elle est éduquée est un formidable levier de développement mais une population nombreuse mais indisciplinée est mal éduquée est une bombe à retardement.
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    diopdiopdiop il y a 14 heures
    La Chine n'est pas un exemple à suivre sur ce sujet. Notre forte natalité aujourd'hui c'est une pauvreté acceptée et volontaire et un investissement pour demain. l'Afrique subsaharienne est aujourd'hui presque aussi peuplée que la Chine et nous allons les dépasser inchallah et même avoir le double de la population chinoise.
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    Toumany il y a 9 heures
    Un très bon thème. Mais il faut savoir que seule l'économie Circulaire peut régler ce problème car on ne transforme pas assez nos ressources premières et ensuite, il manque à l'etat ce mécanisme qui facilite la circulation financière et technique. Une organisation de jeunesse a développé ce mécanisme mais faute d'accompagnement, c'est le Sénégal qui perdra.
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    Bara il y a 9 heures
    En tout cas le sénégalais d aujourd hui dispose de plus maisons,plus de voitures,plus de routes,plus d électricité,plus de matériels,plus d hôpitaux etc...un vieux chauffeur de 7 place,à la retraite,m a dit que avant,s il partait de louga pour dakar,il rencontrait même pas 10 voitures jusqu a dakar,aujourd hui,même pour sortir de louga il faut se faufiler entre de milliers de voitures.peut être,on aurait dû être plus riche,mais que la richesse ne profite pas à tout le monde est une perception
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    Anonyme il y a 7 heures
    Un concept qui ne se traduit pas par l'es effets escomptés. .La croissance ne se traduit pas par un relèvement du niveau de vie des citoyens pour plusieurs raisons : le service de la dette, la croissance démographique élevée, des exportations de nos matières premières et de nos produits extractifs plutôt qu’une industrialisation de transformation sur place, les retombées financières sont concentrées entre des mains des investisseurs étrangers qui exportent leurs profits; les industries extractives sont peu créatrices d’emplois , la vulnérabilité aux fluctuations des prix des produits essentiels importés, un très faible niveau d’industrialisation limitant le marché de l’emploi…En conclusion : une croissance sans développement due à une économie extravertie et à la fois désarticulée entre les villes et le monde rural. « La théorie du ruissellement» estime que l’accumulation du capital chez les riches favorise la croissance et bénéficie à terme aux plus pauvre. C’est un concept naïf TOTALEMENTINOPÉRANT DANS LE CONTEXTE D’UNE ÉCONOMIE DE TYPE STRUCTURELLEMENT NÉOCOLONIAL COMME LA NÔTRE
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    faye il y a 23 minutes
    D'accord avec vous à condition que cette population soit bien éduquée. Une jeunesse éduquée est plus précieuse avec des réserves de pétrole et de gaz.Le Japon et la Corée ,pays presque sans ressources naturelles mais développés en sont la parfaite illustration.Une population nombreuse si elle est éduquée est un formidable levier de développement mais une population nombreuse mais indisciplinée est mal éduquée est une bombe à retardement.

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