Le ministre de la Pêche et de l’Economie maritime, Oumar Guèye, pense que les Etats africains de la façade atlantique doivent relever de nombreux défis, notamment la gestion des ressources halieutiques face à la raréfaction de celles-ci et les rapides changements hydro-climatiques.
Les conséquences de ces deux phénomènes sur les ressources halieutiques et l’environnement marins, précise-t-il, sont au cœur des débats entre les gestionnaires et les chercheurs de la sous-région. Selon Oumar Guèye, ces préoccupations sont prises en considération par le projet tripartite «Approche écosystémique de la gestion des pêches et de l’environnement marin dans les eaux ouest-africaines» (Icwa) 2014. Le ministre présidait la cérémonie d’ouverture officielle des travaux de la première conférence internationale sur ledit projet.
Interpellé sur la situation des pêches au Sénégal, Oumar Guèye a annoncé que l’Etat a signé deux accords de pêche avec l’Union européenne (Ue) et la Mauritanie. Estimant que celui signé avec l’Ue est «très bon», le patron de la pêche sénégalaise précise que cet accord a pour cible le thon. Selon lui, cette espèce n’est pas menacée. En effet, il s’agit de 14 000 tonnes pour 28 bateaux et 8 chaîneurs. L’avantage de ce partenariat gagnant-gagnant, explique le ministre, est que tous ces chaîneurs ont l’obligation de débarquer toute leur capture de thon à Dakar, pour alimenter les usines. L’autre cible de cet accord est le Mérou avec 2 000 tonnes pour un an. Pour M. Guèye, cet accord avec l’Ue aura des retombées financières qui permettront d’appuyer la pêche artisanale.
Concernant l’accord de pêche avec la République islamique de Mauritanie, Oumar Guèye a précisé que ce partenariat est le fruit de la rencontre qu’il a eue avec le président mauritanien.
Auteur: SenewebNews
Publié le: Mardi 09 Décembre 2014
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