Projet de Code des investissements : un économiste relève une grosse anomalie
"The document seems good to me": Abdoulaye Ly, executive director of the Senegalese Investors Club (CIS), has faith in the draft Investment Code. But the economist, a specialist in private investment, has a reservation. "Article 6 of the draft text stipulates that equal treatment is guaranteed between a national investor and a foreign investor under similar conditions. This provision contradicts the commitment to economic sovereignty set out in the 'Senegal 2050' strategy," he points out in an interview published this Monday in L'Observateur.
Abdoulaye Ly explains that the "Senegal 2050" strategy "includes a domestic capacity development plan that undoubtedly implies national preference and the favor to be given to local investors who are the pillars of the sustainability of projects. This article is also out of step with certain provisions on PPPs [Public-Private Partnerships] and local content that require the consideration of capital and production factors from WAEMU countries in projects led by foreigners."
The CIS executive director believes that if this article is proposed with the aim of reassuring foreign investors, "we will have to agree to give up economic sovereignty, the essential pillar of which remains the national private sector, which is better able to guarantee the sustainability of projects, the development of opportunities in the territories and the reinvestment of growth."
However, the economist concedes that it is not a question of "reducing everything to the adjective 'national' when we are in a community space." This is why he "argues instead for community preference," convinced, he says, that Senegal, "given the progress in attractiveness factors, notably taxation and infrastructure, added to its economic stability, which constitutes its universal reference mark, could benefit from the economic integration through the market that characterizes the WAEMU."
Commentaires (12)
La vraie anomalie : c'est comment ses deux zigotos se retrouvent à la tête de ce beau pays? le Sénégal
Est-ce que doo naan ndox bu seed, tamit!?! 😝
Ce qui doit être pris en compte ce n'est pas l'intérêt des investisseurs nationaux, mais celui fu Sénégal. A conditions égales je suis d'accord pour la preference nationale. Si celles des investisseurs étrangers sont plus avantageuses , alors il n'y a plus débat.
Fonc pour moi l'article évoqué n'a rien de contradictoire avec la vision 2050.
Question de bon sens!!
Unpays sans argent ni Technologie, doit aller Chercher des Bailleurs et les faciliter leurs installations dans notre pays pour industrialiser et donner du travail aux jeunes.
Entre Gougnafier et Kuluna,qui est plus fort. Nous les observateurs ont regarde.
Pas de préférence nationale à tout prix. A compétences et prix égaux, préférence nationale. Sinon patriotisme.
Vous rêvez. Les étrangers ne développeront jamais le Sénégal
Que de moutons dans ce forum. Ici il ne s'agit pas d'appel d'offre ou à candidature mais d'investissement. Pourquoi vous ne vous limitez à ce que vous maîtrisez : Mame Ndiaye Savon, Balla Gaye 2, Bibiche Ndiaye et Azoura Fall. Ici on on cherche le diable pour lui tirer la queue. Vous nous parlez d'investisseurs locaux. D'ailleurs tous les hommes d'affaires sont soit en prison soit sous procédure judiciaire. Basta.
La vision c'est le souhait c'est à dire ce que l'on veut obtenir d'ici. Donc il faut y aller doucement en mettant des stratégies qui permettront sa réalisation. C'est pourquoi, je trouve normale qu'il y est des orientations et corrections suivant les données du moment.
on ne sera pas a une contradiction prés: parce que dans la vie il y a que du vrai ou du faux;
on ne peut pas prêcher la vérité et le mensonge a la fois;
si on veut la souveraineté on doit en avoir les moyens; si on n'a pas les moyens on doit se PLIER au multilatéralisme; on ne peut pas vouloir une chose et son contraire; mais cela semble trop complique de comprendre pour certains a moins que ce ne soit de la pure mauvaise foi;
"L’article 6 du projet de texte stipule qu’il est garanti un traitement égal entre un investisseur national et un investisseur étranger dans des conditions analogues." J'aimerai bien comprendre en quoi cette disposition est en contradiction avec le pari de souveraineté économique et en déphasage avec certaines dispositions sur les PPP [Partenariats public privé]. La loi PPP nous parle de marchés réservés aux entreprises locales relativement au montant du marché et non du traitement et non du traitement vis à vis de l'attributaire du marché
Dis donc, vous ne deviez certainement pas faire partie des premiers de la classe quand vous etiez à l’école.... Le Sénégal est descendu très très bas.
Bien vu. Il faut faire la distinction entre, d'une part, les apporteurs potentiels de capitaux qu'ils soient nationaux ou étrangers, dans un délai relativement court, et d'autre part, les possibilités de développement d'une expertise nationale pouvant faire le lit d'un tissu industriel pérennable synonyme de développement social.
Il n y'a aucune contradiction. Aucun investisseur étranger ne mettra ses billes dans un pays dont il sait que le code des investissements le désavantage au départ par rapport aux nationaux à conditions égale. En général la préférence nationale renvoie aux marchés publics ou aux secteurs stratégiques qui peuvent être exécutés ou majoritairement occupés par des opérateurs économiques NATIONAUX QUI EN ONTLES CAPACITES FINANCIERES ET TECHNIQUES. Par ex., cela a été une aberration de vendre les ICS à des indiens alors l'expertise sénégalaise et les capacités financières étaient disponibles sur place et, au delà, dans la zone UEMOA; même chose lorsqu'on donne (de surcroît sans appel d'offre) la construction de palais de justice à une société française alors que le BTP sénégalais a largement les moyens d'exécuter ce genre de marché. En revanche, dans les conditions techniques et financières actuelles de nos hommes d'affaires, il serait plus raisonnable de confier la construction d'un chemin de fer Dakar-Ziguinchor à, par ex., China Railways vu leurs capacités techniques et leur expérience.
Tous les pays développés ( USA, FRANCE, ROYAUME UNI, ALLEMAGNE,CHINE, ITALIE, ESPAGNE, PAYS BAS, POLOGNE, Tc. ) n'ont pas de code des investissements . Le code des investissements n'a jamais permis d'attirer les investisseurs et beaucoup de pays en développement l'ont supprimé depuis belle lurette car c'est un objet du siècle passé, des années1960 et je saïs de quoi je parle pour en avoir géré au moins 4. En gros l'investisseur s'intéresse à l'Etat de la justice, la stabilité du pays, la compétitivité (couts des facteurs ) , l'état des infrastructures, la qualification de la main d'œuvre, les garanties d'investissements, le libre transfert des revenus , la stabilité du régime fiscal , etc.
2050.......60 des bledards d'aujourd'hui seront dans la tombe !!.quel zoo de pitres !!
60 pour cent
Participer à la Discussion