Ce lundi 16 juin 2025, lors de la visite de l’adjoint au gouverneur de Thiès chargé des affaires administratives au centre Monseigneur François-Xavier Ndione, pour l’examen du baccalauréat technique, les syndicats d’enseignants ont exprimé leur indignation face au non-paiement des avances.
Ibrahima Koumbassa, secrétaire général du CUSEMS/Thiès, accompagné de Max Sarr, secrétaire général du SELS/Thiès, a déploré que « les avances du baccalauréat n’ont toujours pas été payées cette année, contrairement à la pratique habituelle ». Ils soulignent que « les enseignants sont contraints de se déplacer, parfois très loin, à Ziguinchor ou Kédougou, ce qui risque d’impacter négativement le déroulement des épreuves ».
Les syndicalistes ajoutent : « Toutes les conditions ne sont pas réunies pour un démarrage effectif du baccalauréat technique. Le paiement des avances est un acquis, et un acquis ne se perd pas. Les soutenances et les professeurs d’EPS n’ont pas non plus reçu leurs avances. C’est un précédent dangereux que nous ne cautionnerons pas. »
Pour Ibrahima Koumbassa, « il faut tirer la sonnette d’alarme pour éviter que cela ne se reproduise. C’est un recul inquiétant, inédit. Nous devons alerter pour montrer que tout ne se passe pas normalement ». Les syndicats pointent du doigt le ministère de l’Enseignement supérieur, accusé de n’avoir viré les avances que vendredi dernier, bien trop tard pour garantir une organisation optimale.
Malgré ces difficultés, les syndicats, présents pour superviser l’organisation, ont constaté que « tout se passe normalement » au centre d’examen : « Les épreuves sont disponibles, les classes bien disposées, les surveillants présents, et le président du jury sur place. »
Auteur: Cheikh Camara et Abdoulaye Seye (correspondants à Thiès)
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