Le constat est unanime. Le président de la République, Macky Sall, n’a pas pipé mot sur la traque des biens mal acquis lors de son traditionnel discours de fin d’année. Selon l’Obs, le Président de l’Alliance pour la République (Apr) avait bien l’intention d’en parler. Il voulait profiter de ce moment solennel pour tirer un bilan assez exhaustif de la traque aux Sénégalais.
Finalement, son vœu ne s’est pas réalisé. Selon le journal, après en avoir discuté avec son Premier ministre, Aminata Touré, quelques-uns de ses plus proches collaborateurs et après moult entrevues et échanges téléphoniques, il a été convenu que la plupart des affaires évoquées par le Procureur spécial Alioune Ndao sont encore pendantes devant la justice et que les évoquer pourrait laisser penser à une immixtion de l’Exécutif dans les périmètres du pouvoir judiciaire.L’Obs rapporte que le Président avait pris la décision de faire une évaluation de la traque des biens mal acquis, afin d’en connaître l’impact sur le pays.
Un sondage devrait même être discrètement commandité pour renseigner sur ses effets connexes avec la crispation ou plutôt la tension politique entre certains acteurs, le retard sur le décollage de l’économie nationale, le malaise social et surtout voir si les moyens financiers consentis par le Trésor public pour les enquêtes, investigations et autres diligences internationales ont porté les fruits attendus.En vérité, note le journal, même si Macky Sall s’est rendu compte que le bilan de la traque des biens mal acquis n’était pas trop fameux, il ne voulait pas non plus salir l’image de notre pays, qui a eu le soutien et les encouragements de nombre de pays, pour avoir choisi, depuis son accession à la magistrature suprême, de faire la reddition des comptes.
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