Condamnée par défaut par le tribunal correctionnel de Dakar à deux ans de prison ferme avec mandat d'arrêt et 500 millions de dommages et intérêts, la notaire Aïssatou Guèye Diagne avait interjeté appel. Seulement, suivant les dispositions du Code de procédure pénale sénégalais, son dossier ne pouvait être jugé par la Cour d'appel tant qu'elle ne s'était pas constituée prisonnière puisqu'un mandat d'arrêt avait été lancé contre elle.
Elle s'est donc rendue, comme elle l'avait fait en 2009 d'ailleurs. C'est ainsi qu'elle a été présentée à la barre de la Cour d'appel, hier. L'affaire a été renvoyée au 11 mars, mais une liberté provisoire a été accordée à la notaire.
Aïssatou Guèye Diagne est poursuivie pour escroquerie et faux en écritures publiques authentiques au préjudice des plaignants Rokhaya Guèye et Malick Guèye. La notaire aurait falsifié un acte de vente pour procéder à la vente d'un terrain de 15 200 m2, situé à Grand-Yoff, à une Mbacké-Mbacké du nom de Sokhna Fatim Mbacké. La vente se serait produit en 1998 (c'est ce qui est mentionné sur l'acte notarié qu'elle a rédigé) alors que les les personnes censées avoir vendu le terrain sont décédées, l'une en 1984, l'autre en 1987.
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