Alors que le Sénégalais Mamour Sarr se remet de ses blessures après la violence xenophobe qui s’est emparée de Durban en Afrique du Sud, l’on apprend qu’un autre compatriote, Khadim Bèye, est décédé dans le pays de Madiba. Mais il n’y aurait pas, du moins pour le moment, de lien direct avec les actes de violences perpétrés contre des immigrés africains et qui ont fait quatre morts et plusieurs blessés, à en croire Sory Kaba, le directeur des Sénégalais de l’extérieur. 

«Je confirme qu’il y a un Sénégalais, Sarr, qui est blessé lors des évènements qui se passent en Afrique du Sud. Au-delà de cette personne, il y a beaucoup de nos compatriotes qui ont perdu beaucoup de leurs marchandises. Ils font l’objet de pillage de leurs marchandises. Maintenant, on nous indique, même si c’est à confirmer, parce qu’on ne voudrait pas mettre sur le compte de ces évènements, la mort d’un compatriote.

Parce qu’il y a un Sénégalais qui est mort là-bas le 7 avril dernier. Seulement, précise Sory Kaba, on ne trouve pas encore le lien entre les conditions de son décès et ces évènements. Il se nommait Khadim Bèye».

«Pour le moment, renchérit-il, rien n’est fait pour le rapatriement de qui que ce soit de l’Afrique du Sud (…) Quand un Sénégalais est dans un pays, en train de réaliser son projet migratoire, et que des troubles de cette nature se produisent, il ne pense pas automatiquement à quitter». 

«Le rapatriement est un acte volontaire. On ne le suscite pas dès lors que l’Afrique du Sud n’est pas en guerre», tempère le directeur des Sénégalais de l’extérieur.