Cette dernière tournure, c'est alors un comble de trop dans notre... boucle bouclée. Les forces politiques ayant cautionné à la fois « Dublin II », faisant de la Grèce un large espace pour une immigration piégée et bloquée sur place, et la libre circulation mondialisante, y compris des flux migratoires et au même titre que celle des capitaux, eh bien ces coalisés de la Baronnie devenu alors un pays fantôme, trouvent après tant d'efforts, le verbe et le geste pour enfin coller à la peau de l'époque et du peuple qui pour une fois, trouvera les propos du ministre « cohérents », y compris depuis Syros. D'ailleurs il ne faut pas oublier que « l'ogre de Paros » est incarcéré à Hermoupolis ce qui n'est plus une moindre affaire aux yeux de l'opinion.
L'opinion, la doxa et les stéréotypes résisteront cette année encore à l'harmonie de l'archipel. Pour tout oublier (et encore), il faut emprunter les chemins à l'intérieur ou au Nord de Syros pour descendre par exemple jusqu'à « Grammata » (« lettres – écritures »), une baie inaccessible heureusement en voiture. C'est à Grammata que des « connectés du réseau » ancien, hellénistique et Byzantin, avaient gravé sur les rochets des messages destinés au monde des marins et des partances. On y découvrira également à l'intérieur de l'île certaines chapelles en fête, au beau milieu d'espaces où l'élevage subsiste encore comme un bref rappel.
Ailleurs et aux endroits touristiques, les clients de certains restaurants sont plutôt Français, quant aux Grecs, ils commentent une fois de plus et de trop, les dernières mesures économiques. Nos médias évoquent également cette dernière décision venue tout droit des dirigeants à la tête de la multinationale Shell : « la multinationale décide de transférer le gros de sa trésorerie depuis l'Europe vers les États-Unis, afin de se prémunir contre une crise majeure, voire un effondrement de l'Euro-zone devenue probable à l'approche de l'automne. C'est finalement de la prophétie qui à force d'être répétée, finira par se concrétiser (...) De toute manière dans le chaos redouté et redoutable, la Grèce et son système politique aux commandes, n'a plus aucune stratégie de survie au niveau national, aussi parce que le pays n'existe plus en tant qu'entité géopolitique vis à vis des créanciers déjà » (voir aussi sur le site de l'hebdomadaire satyrique To Pontiki). Mais à croire Der Spiegel, nos politiciens les plus dangereux, se retrouveraient à l'opposition et non pas aux commandes. Le magazine allemand a ainsi classé Alexis Tsipras parmi les dix hommes politiques, les plus dangereux en Europe.
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