Le ministre japonais en charge des Jeux olympiques 2020 de Tokyo a pointé mercredi la responsabilité commune du comité d'organisation des JO, du comité de sélection du logo et du créateur Kanjiro Sano dans l'annulation du logo des Jeux à la suite d'un scandale de plagiat."Chacune des trois parties a sa part de responsabilité", a affirmé le ministre Toshiaki Endo. Retrait du logoLe comité d'organisation des Jeux olympiques 2020 de Tokyo a décidé mardi de ne plus utiliser le logo créé par le graphiste japonais Kenjiro Sano qui a reconnu avoir employé des photos de façon inappropriée.
La décision de retirer le logo a été prise sur proposition du designer Kenjiro Sano, selon qui sa création n'avait plus le soutien du public. Ce logo est notamment sous le coup d'une plainte pour plagiat déposée par le graphiste belge Olivier Debie.Tracas adminsitratifsLe retrait du logo aura également pour conséquence de nombreux tracas administratifs, notamment pour les sponsors. "Légalement parlant, nous comprenons le problème et devrons évaluer les préjudices subis et les compensations éventuelles", a déclaré le chef du comité organisateur Yukihiko Nunomura.
Le gouvernement de la métropole de Tokyo avait par exemple déjà commandé des cadeaux et objets de promotion pour un montant total de 46 millions de yens (340.000 euros).Plainte pour plagiatLe graphiste belge Olivier Debie a décidé de poursuivre son action en justice. Une première audience aura lieu le 22 septembre devant le tribunal civil de Liège. La décision devrait tomber dans les semaines ou mois qui suivent. Le comité d'organisation des JO s'apprête désormais à préparer une deuxième compétition pour la réalisation d'un nouvel emblème.
Auteur: 7sur7.be
Publié le: Mercredi 02 Septembre 2015
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