Le suspect est Christophe B., un chaudronnier de 53 ans, résidant à Puget-sur-Argens. L'homme, inconnu des services de police et sans antécédents judiciaires, publiait des messages hostiles et xénophobes sur les réseaux sociaux.
Le samedi 31 mai, un homme était tué par balle à Puget-sur-Argens (Var) et une autre victime était blessée par balle. D'après les informations de BFMTV, le suspect s'appelle Christophe B. Il s'agit d'un chaudronnier de 53 ans, qui réside au sein de la commune.
Pratiquant du tir sportif
L'homme, qui pratique le tir sportif, est inconnu des services de police et n'a pas d'antécédents judiciaires.
Le soir de cet assassinat, il s'est rendu armé chez ses voisins qui organisaient une soirée et a tiré à cinq reprises sur Hichem Miraoui, un homme de nationalité tunisienne. Christophe B. a ensuite tiré sur un homme de nationalité turque, le touchant deux fois à la main.
L'homme a ensuite pris la fuite à bord de son véhicule qui transportait également plusieurs armes de type pistolet automatique, fusil à pompe et arme de poing. Il a été interpellé en possession de ces armes légalement détenues.
Des discours politiques hostiles en ligne
D'après sa compagne, qui a averti les gendarmes, Christophe B. se plaignait de la présence d'étrangers en France. Il publie depuis plusieurs années des messages à caractère xénophobe sur les réseaux sociaux.
En réaction à un article évoquant les 1.000 voitures brûlées durant la nuit de la Saint-Sylvestre, il écrivait notamment en 2019 sur Facebook: "Regardez plutôt le nombre de voitures brûlées par notre superbe jeunesse issue de l'immigration. Pauvre France".
Le mis en cause tient des propos virulents dans les vidéos de revendications qu'il a diffusées le samedi 31 mai sur les réseaux sociaux. Il indique dans une première vidéo, avant son acte, qu'il veut tuer des personnes arabes. Dans une seconde séquence, diffusée après le crime, il clame l'avoir commis.
Dans ces vidéos, Christophe B. tient des discours politiques très hostiles envers l'immigration et fait notamment référence à Jean-Marie Le Pen, fondateur du Front National (FN) devenu Rassemblement national (RN).
Ces contenus ont poussé le parquet national antiterroriste (PNAT) à se saisir de l'enquête. Les investigations sont ouvertes pour les chefs "d’assassinat en relation avec une entreprise terroriste, commis en raison de la race, de l’ethnie, la nation ou la religion", de "tentative d’assassinat en relation avec une entreprise terroriste, commis en raison de la race, de l’ethnie, la nation ou la religion" et "d’association de malfaiteurs terroriste en vue de la préparation d’un ou plusieurs crimes d’atteinte aux personnes".
Auteur: bfMTV
Publié le: Mardi 03 Juin 2025
Commentaires (0)
Participer à la Discussion