À la veille du mot d’ordre de grève annoncé pour ce mercredi 18 juin 2025, l’Union Nationale des Travailleurs de la Justice (UNTJ) a réagi, ce lundi, à travers un communiqué pour dénoncer la décision unilatérale du Bureau exécutif national (BEN) du SYTJUST de décréter un arrêt de travail de 48 heures sans concertation préalable.
Dans le document signé par son Secrétariat exécutif national (SEN), l’UNTJ rappelle son attachement au dialogue et à une action syndicale coordonnée. Elle indique avoir initié une dynamique d’union avec le SYTJUST, allant jusqu’à proposer une rencontre en présentiel entre les deux bureaux prévue initialement le 13 juin, mais annulée en raison de conditions météorologiques défavorables. Un groupe WhatsApp intitulé « Entente UNTJ-SYTJUST » avait même été mis en place pour faciliter la coordination.
Toutefois, l’UNTJ affirme avoir été informée tardivement, par appel téléphonique, de la décision du SYTJUST de décréter un mot d’ordre de grève. Une démarche que l’UNTJ juge précipitée et contraire à l’esprit d’unité prôné par les deux organisations. « Cette façon de faire du SYTJUST, jadis cause de malaise profond dans les juridictions et source de fébrilité de l’action syndicale depuis des années, s’apparente, à bien des égards, à de la mauvaise foi », peut-on lire dans le communiqué.
Malgré cette situation, l’UNTJ se veut constructive et appelle à un dépassement pour l’intérêt supérieur des travailleurs de la justice. Elle annonce par ailleurs que des résolutions seront prises dans les prochaines heures afin de définir une ligne d’action claire et collective.
En attendant, l’UNTJ invite ses membres, sympathisants et tous les travailleurs du secteur judiciaire à rester mobilisés pour la défense de leur dignité et de leurs revendications.
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