Haute cour de justice : Les détails de l’audition de Mansour Faye
It was 12:05 p.m. on Monday, September 15, 2025, when Amadou Mansour Faye appeared before the High Court of Justice. Dressed all in white, notepad and bottle of water in hand, the former Minister of Community Development, Social and Territorial Equity appeared under escort of a prison guard.
Before the investigating commission, the mayor of Saint-Louis was questioned in depth in the case of overcharging for rice intended for vulnerable households during the Covid-19 pandemic. Placed in custody since May 26, 2025, Mansour Faye faces a series of serious charges: criminal conspiracy, bribery, corruption, illegal taking of interest, forgery and use of forged private commercial or banking documents, embezzlement of public funds, money laundering, and complicity. The case concerns an order for rice deemed overcharged by 2.749 billion CFA francs.
Assisted by a dozen lawyers, Mansour Faye denied the facts before the commission. According to information from Seneweb, he maintained that the Court of Auditors never recommended prosecution against him for mismanagement or embezzlement. He declared that he was "the only government minister to launch a call for tenders for the sake of transparency, even though the emergency did not require him to do so," also citing a presidential decree that governed the procedure.
Still in his defense, the former minister disputed the legal basis of the accusation. It is based on a 2013 Ministry of Commerce decree setting the price of a ton of rice at 250,000 CFA francs. However, according to him, in 2020 (in the midst of the pandemic) the price was 275,000 CFA francs per ton. He added that the 2013 decree had become obsolete, under a 1995 decree stipulating that ministerial decrees setting the prices of foodstuffs and services cannot exceed a period of one year.
The hearing ended around 2:30 p.m. Mansour Faye then returned to his cell at Rebeuss prison, escorted by prison officers.

Commentaires (51)
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Si vous voulez les emprisonner, aa moins chercrez des accusations qui tiennent la route
l'arrêté de 2013 est caduque. Et même s'il ne l'était pas, il faudrait prouver que Mansour faye a bénéficié d'un seul centime de la vente de ce riz. Est ce que les fournisseurs ont déclaré lui avoir versé une ristourne? Si non, ce dossier serait alors un vrai scandale judiciaire.
Messieurs les juges, dites le droit et libérez cet homme.
Si , pour faire plaisir à qui vous savez, vous le renvoyez en jugement (genre "Dieu reconnaitra les siens), vous savez très bien que cette formation, composée de députés de PASTEF le condamnera , les yeux fermés. Elle dira, pour se donner bonne conscience: "bah, ce sont des magistrats professionnels qui ont estimé qu'il y'avait des charges et l'ont renvoyé en jugement".
Devant la formation de jugement de cette haute cour de justice, toute personne qui y sera renvoyée sera automatiquement condamnée, même en cas d'absence totale de preuve comme pour Mansour Faye.
Donc avant d'y renvoyer quelqu'un, khol leen seen diganteek Yalla. N'acceptez pas de porter la responsabilité d'une forfaiture judiciaire
Sur le fond, il a démonté majestueusement les accusations contre lui. Mieux, il a affiché un comportement à la fois noble et d’un vrai homme. Il est clair qu’aujourd’hui il ne s’agit que d’une épreuve. Il en sortira plus fort.
Sûrement un militant alimentaire à qui on a été le pain de la bouche.
Mansour qui menaçait tout le monde se retrouve en prison.
Le karma ça existe.
sa tête rien qu'en la regardant on sait qu'il est coupable de quelque chose
Un Tel Aveu ne fait que l'enfoncer, ...
l’ancien ministre du Développement communautaire, de l’Équité sociale et territoriale qui ose declarer un prix issu du ministere du commerce, qui ne lui est en rien subordonné, caduque..le principe de tacite reconduction est où? De quel droit ose t-il? Cela veut dire que pendant 6 ans ils ont surfacturé le riz comme ils ont voulu sans être inquiété sur le dos du peuple.... .trop c'est trop...25.000 f de surfacturation par tonne pendant 6 ans es gars ils vous volé des milliards et se sont sucré grave...
Un décret devient caduc, c'est-à-dire qu'il perd ses effets juridiques sans être annulé, si une condition essentielle à son existence ou à son exécution disparaît, ou si la loi dont il était le texte d'application est elle-même abrogée ou modifiée de telle sorte que le décret ne puisse plus s'y rattacher. La caducité est une perte des effets juridiques survenant de plein droit en raison d'une défaillance survenue après l'édiction du texte, contrairement à l'abrogation qui est un acte formel abrogeant le décret pour l'avenir.
Les causes de caducité d'un décret
Un décret peut devenir caduc pour plusieurs raisons, même s'il a été validement pris au départ :
Disparition d'une condition essentielle : Un décret est souvent pris pour mettre en œuvre une loi. Si cette loi est abrogée, ou si une disposition essentielle de cette loi qui fondait le décret est supprimée, le décret peut devenir caduc, car il n'a plus d'objet ou de base légale.
Incompatibilité avec une nouvelle disposition : Si un décret devient incompatible ou contradictoire avec une nouvelle loi ou une nouvelle norme supérieure qui a pris sa place, il peut perdre son caractère exécutoire.
Non-respect d'une condition de délai ou de mise en œuvre : Un texte peut être caduc si la réalisation d'une condition n'est pas respectée, par exemple, si un texte doit être pris dans un délai précis et ne l'est pas, ou si des mesures d'application nécessaires ne sont pas prises.
Différence avec l'abrogation
Il est important de distinguer la caducité de l'abrogation :
Abrogation : C'est un acte formel, par lequel un texte nouveau (une autre loi ou un autre décret) supprime un texte existant. Le texte abrogé cesse d'être applicable pour l'avenir par une décision expresse.
Caducité : C'est une perte de force juridique qui survient "de plein droit" du seul fait de la défaillance d'une condition à laquelle le texte était soumis. Le décret n'est pas supprimé activement, mais il perd ses effets parce que le fait qui le légitimait ou le rendait nécessaire n'existe plus. doit nullifié, il ya es conditions et procédures
Un décret devient caduc, c'est-à-dire qu'il perd ses effets juridiques sans être annulé, si une condition essentielle à son existence ou à son exécution disparaît, ou si la loi dont il était le texte d'application est elle-même abrogée ou modifiée de telle sorte que le décret ne puisse plus s'y rattacher. La caducité est une perte des effets juridiques survenant de plein droit en raison d'une défaillance survenue après l'édiction du texte, contrairement à l'abrogation qui est un acte formel abrogeant le décret pour l'avenir.
Les causes de caducité d'un décret
Un décret peut devenir caduc pour plusieurs raisons, même s'il a été validement pris au départ :
Disparition d'une condition essentielle : Un décret est souvent pris pour mettre en œuvre une loi. Si cette loi est abrogée, ou si une disposition essentielle de cette loi qui fondait le décret est supprimée, le décret peut devenir caduc, car il n'a plus d'objet ou de base légale.
Incompatibilité avec une nouvelle disposition : Si un décret devient incompatible ou contradictoire avec une nouvelle loi ou une nouvelle norme supérieure qui a pris sa place, il peut perdre son caractère exécutoire.
Non-respect d'une condition de délai ou de mise en œuvre : Un texte peut être caduc si la réalisation d'une condition n'est pas respectée, par exemple, si un texte doit être pris dans un délai précis et ne l'est pas, ou si des mesures d'application nécessaires ne sont pas prises.
Différence avec l'abrogation
Il est important de distinguer la caducité de l'abrogation :
Abrogation : C'est un acte formel, par lequel un texte nouveau (une autre loi ou un autre décret) supprime un texte existant. Le texte abrogé cesse d'être applicable pour l'avenir par une décision expresse.
Caducité : C'est une perte de force juridique qui survient "de plein droit" du seul fait de la défaillance d'une condition à laquelle le texte était soumis. Le décret n'est pas supprimé activement, mais il perd ses effets parce que le fait qui le légitimait ou le rendait nécessaire n'existe plus.
Je ne dis pas qu'il a vole mais son patrimoine ne correspond pas a son salaire de ministre a moins que qu'il ne soit prete-nom de sa soeur ou de son beau-frere.
S'il n'a rien fait donc liberez le. Senegalais moo bari yeureumande rek. Ils te traitent de voleur, reclament ta tete mais le jour ou on t'arrete les meme gens qui t'insultaient reclament ta liberation> Un peuple emotif qui crie vite au voleur et qui veut te liberer ensuite
Il sera trés difficile d'avoir les preuves des surfacturations ou detournement car tout se fait via des valises de cash donc aucune preuve tangible et le corrupteur ne voudra pas denoncer le corrompu pour eviter d'être poursuivi.
C'est kafkaien ces procédures et les Juges vont les liberer faute de preuves.
Macky a compris cela avec son CREI aprés avoir perdu des années. Finalement il a negocié avec certains et s'est concentré à batir des infrastructures à la suite visibles par les populations et les impactant et aura ainsi eu son 2nd mandat au 1er tour avec 57% (mieux que Diomaye)...
Pastef devra se nourrir de ces enseignements; les attentes c'est sur l'Economie, les Projets d'envergure, la poche de la ménagére et non ces procedures interminables alors qu'il ne leur restera que 03ans bientôt, l'election presidentielle a lieu en fevrier 2029 dont au tout debut de l'année 2029 qui ne sera pas compté... Pragmatisme
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