« Le procureur de la République avait-il le droit de dire tout ce qu’il a dit le 14 janvier dernier (N.d.r. : sortie sur les avoirs d’Aïda Ndiongue) ? Bien sûr que non. Notre démocratie fonctionne comme si ceux qui détiennent le pouvoir se croient tout permis. Et parfois, ceux qui le savent pensent pouvoir tout faire pour pouvoir bénéficier de prébendes ou de promotion.
C’est comme ça que j’analyse la sortie malencontreuse du procureur de la République. Parce que c’est une première au Sénégal. D’autant plus que les dispositions de la Loi sont censées être connues de tous. Le Procureur fait partie de ceux qui, en tout lieu et en tout temps, doivent s’attacher à la défense des principes du Code pénal, du Code de procédure pénale et des autres lois. Quand il y a saisine du juge d’instruction par un réquisitoire introductif du procureur de la République, ce dernier devient une partie au procès, comme l’inculpé ou les inculpés.
En divulguant des dossiers qui sont en information, le Procureur a violé les textes qui réglementent sa profession. En France, dans le cadre de l’affaire Bettencourt, le procureur de la République, Philippe Courroye, a été inculpé pour avoir violé les secrets de l’instruction ». Telles sont les appréciations de l'ancien Premier ministre sénégalais, par ailleurs membre du barreau et également du Parti démocratique sénégalais (Pds), Souleymane Ndene Ndiaye, dans les colonnes de L'Observateur
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