Assemblée nationale : députés du Pastef contre Abdourahmane Diouf, les minutes d'un face à face mouvementé
The atmosphere was electric in the National Assembly. The examination of the 2026 budget for the Ministry of the Environment and Ecological Transition, held this Tuesday in the Finance Committee, turned into a full-blown political confrontation. Members of the Pastef party carried out their threats to attack Minister Abdourahmane Diouf, whom they accuse of sowing discord between President Bassirou Diomaye Faye and Prime Minister Ousmane Sonko.
According to L'Observateur, which provided details of this heated meeting, the initially restrained tension exploded after the publication of the press release announcing the appointment of Aminata Mimi Touré as head of the "Diomaye Président" coalition, replacing Aïda Mbodji. This decision was perceived by Sonko's supporters as a direct affront to their leader, especially since he had publicly opposed it during his 10th rally.
The exchanges quickly turned heated. “When MP Takku Wallu Barane Fofana took the floor to praise Dr. Abdourahmane Diouf’s qualities as a seasoned intellectual, who is doing remarkable work, a Pastef MP literally exploded in anger, almost verbally abusing him, insults on the tip of her tongue,” reports the daily newspaper of the Future Media Group. The paper adds that MP Ismaïla Diallo initiated the hostilities, followed by Fatou Diop Cissé and other Pastef parliamentarians, who launched a series of attacks against Minister Diouf. Some, like Fodé Mané, chose another form of protest, observing long minutes of silence to express their disagreement.
The uproar intensified after the controversial press release was verified. “Several members of parliament left the room to confirm its authenticity. Some slipped away to the restaurant, others retreated to their offices,” wrote L’Observateur, adding that the president of the Pastef parliamentary group, Ayib Daffé, was seen on the phone for a long time before returning to the room. “Unlike several of his colleagues, he remained measured and civil in his remarks, as did MP Samba Dang.”
Despite this tense atmosphere, the Finance Committee ultimately succeeded in adopting the ministry's budget, which increased from 49 to 117 billion CFA francs, representing a 136% rise. True to his calm and composed style, Minister Abdourahmane Diouf defended his budget without giving in to provocations, the same source noted.
Commentaires (8)
Le Sénégal va continuer d’être en arrêt comme depuis 2020
Pour 10 ans encore
voilà ce qui arrive quand on ne gouverne pas avec son parti et ses compagnons d'hier, macky sall l'avait compris, wade aussi, donald trump aussi...
Sauf que macky wade ou trump ne se font pas saboter et saparder par leur propre parti nconge wette tera allies institutions justice.
si tout ce qui est ecrit ici est bien vrai, alors je tire le chapeau à A. Diouf pour son sens du devoir et sa serenité.
Dans notre pays c'est le griotisme qui nous perd: les grandes gueules tuent les competences. La boulimie et le taathio parce que l'on a gagné et donc profitons-en vont nous perdre totalement. Il est grand temps que les conneries s'arretent.
On veut des gens qui travaillent et non des gens qui gueulent à longueur de mandat. Dans quelques mois, il dissoudre l'assemblee nationale; ceci doit etre precedé de la dissolution du gouvernement.
Les senegalais sont epuisés de ces querelles.
Que SOnko prenne son parti et DIomaye de meme. Le peuple evaluera le President et son gouvernement en fin de mandat.
Pastef un danger pour la République. Fitnaa rekkk jusqu'à quand ??
Franchement,ils nous pompent l'air.Parmi les 54/100 qui ont voté pour Pr Diomaye , bcp (plus du triple des Pasteferiens ) ont choisi le changement,la nouveauté.
On préfère des institutions fortes qu'à des hommes forts.
Un budget qui augmente de 136 % , ET VOUS PENSEZ QUE ce gas ne vas démissionner. MDR
On est mal barré avec les gens qui nous gouvernent. Depuis qu'ils sont au pouvoir ils prétendent combattre un adversaire invisible (le soit-disant système). Les difficultés économiques et le chômage sont plus que présents, même s'ils ont hérité d'une situation compliquée. Si en plus on note une cacophonie au sommet de l'état , avec un premier ministre qui défie ouvertement le président alors il ya de quoi s'inquiéter.
Diomaye peut gouverner par ordonnance en contournant l'assemblée nationale ça urge !!! sinon ce sera la banqueroute et les salaires ne seront pas payés en janvier au travail Diomaye cela ne peut plus attendre qu'on soit toujours en campagne électorale Salam sur la Sénégambie
Franchement des enfantillages. Sénégal nioroulén mais sén parti ak sén leader. On est foutu
C'est le contraire !
Participer à la Discussion