Le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, appelle les gouvernements à mettre fin à "la pandémie mondiale de violence contre les femmes et les filles", soulignant qu'ils peuvent atteindre cet objectif s'ils unissent leurs efforts.
"La pandémie mondiale de violence contre les femmes et les filles prospère dans une culture de discrimination et d’impunité. Nous devons faire entendre notre voix. C’est pourquoi j’ai lancé ma campagne mondiale +Tous unis pour mettre fin à la violence à l’égard des femmes+", écrit M. Ban dans un communiqué du Centre d'information des Nations unies (CINU) de Dakar adressé jeudi à l'APS. Ban Ki-moon déclare qu'il est "fier d’élever la voix avec force et de [se] joindre à tous ceux qui participent à la campagne +Un milliard de personnes debout contre la violence+".Cette campagne "ne doit pas se résumer à une journée de mobilisation ; ce doit être une journée qui suscite une action", a-t-il souligné."En unissant nos efforts, nous pouvons mettre un terme à la violence contre les femmes et les filles et édifier un monde où chacune pourra vivre à l’abri du harcèlement et de la peur. Cette démarche aura des avantages qui se répercuteront bien au-delà des personnes touchées", a encore écrit le secrétaire général des Nations unies. "Dans moins de trois semaines, à la réunion de la Commission de la condition de la femme, la communauté mondiale se rendra au siège de l’Organisation des Nations unies pour la plus vaste réunion jamais organisée par l’organisation afin de mettre un terme à la violence contre les femmes et les filles", a-t-il annoncé. Selon lui, 18 gouvernements se sont engagés à participer à ce "rassemblement historique", avec de nouvelles initiatives visant à mettre fin à "la violence sexiste" en améliorant l’accès à la justice, en ratifiant les conventions internationales et en renforçant la protection. Mais aussi "en alourdissant les sanctions et en améliorant la prévention et l’éducation", a ajouté Ban Ki-moon.
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