« Je ne marche pas sous les coups de la pression », c’est la réaction du ministre de la Jeunesse et de la Promotion des Valeurs Civiques, Benoît Sambou aux ex travailleurs de l’ANAMA, FNPJ, ANEJ, AJEB qui ont improvisé une marche pour réclamer des arrières de salaire et leur déploiement dans des structures étatiques.Le ministre de la Jeunesse et de la Promotion des Valeurs Civiques Benoît Sambou a, par ailleurs, rassuré les ex travailleurs des Agences de l’emploi des jeunes qu’ils seront les prioritaires dans le recrutement de la nouvelle agence de l’Emploi des jeunes. 

« C’est vrai la perte d’emploi est difficile», reconnait-il, avant de rassurer qu’ils seront prioritaires pour le recrutement des 90 personnes dont la nouvelle agence aura besoin. Mais, il s’en presse d’ajouter que «une réflexion est en train d’être menée pour trouver d’autres mécanismes devant permettre aux autres de trouver d’accéder aux crédits». Après avoir appelé au calme et à la sérénité, il rappelle qu’ «avant leur dissolution desdites agences beaucoup d’entre elles étaient en cessation de paiement ». 

 Ces salariés du Fonds national pour la promotion des jeunes (FNPJ), de l’Agence nationale pour le recasement des marchands ambulants (ANAMA) et de l’Agence nationale pour l’emploi des banlieues (AJEB), structures dissoutes par le chef de l’Etat ont improvisé, ce matin, une marche pour réclamer des arriérés de salaires mais aussi leur redéploiement dans les structures de l’Etat.