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Cinq ex-ministres devant la Haute cour de justice : L'APR refuse que des serviteurs de l’État soient exhibés comme des trophées de guerre

Auteur: Yandé Diop

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L’APR dénonce "une justice à visée politique et un acharnement contre ses figures emblématiques". Devant la presse, ce vendredi, Seydou Guèye, qui a porté la parole des siens, évoquant la comparution de cinq anciens ministres devant la Haute cour de justice, parle de dérive autoritaire du pouvoir en place. Il est d'avis qu'il y a une volonté délibérée d’humiliation et d’éradication politique, ciblant notamment cinq anciens ministres devenus députés. 
Pour l’APR, il ne s’agit nullement d’une procédure judiciaire classique, mais d’une mise en scène punitive orchestrée par le pouvoir. "Nous n’accepterons pas que des serviteurs de l’État soient traînés dans la boue et présentés comme des trophées de guerre. Ce qui se passe est une parodie de justice motivée par la revanche", a déclaré M. Guèye.
Il poursuit : "L’APR dénonce une utilisation partisane des institutions judiciaires pour museler l’opposition et réécrire l’histoire politique récente." Il rappelle plusieurs décisions judiciaires récentes qui renforcent ses accusations. Il s'agit de l'arrêt de la Cour suprême du 28 mars 2045, confirmant des violations de droits dans le traitement réservé aux anciens ministres, la décision du Conseil constitutionnel du 23 avril 2045, défendant les garanties des élus, l’arrêt de la Cour de justice de la CEDEAO du 9 mai 2045, condamnant l’État du Sénégal à verser cinq millions de francs CFA pour des poursuites jugées abusives, entre autres.
Par ailleurs, Oumar Youm, ancien ministre et membre de l'APR, invite la justice à faire preuve d’indépendance, de neutralité et d’impartialité. " C'est une  condition essentielle pour maintenir la confiance des citoyens dans les institutions".
"Nous faisons confiance à la justice, mais elle ne doit en aucun cas devenir un instrument aux mains du pouvoir. Le Sénégal doit rester une démocratie fondée sur l’équilibre des pouvoirs, le respect des droits et la diversité des opinions", dit-il.
Auteur: Yandé Diop

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