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De quelques idées afférentes aux ruptures attendues

Auteur: dakar24

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Nous voulons, ici, sans prétention, soumettre  aux acteurs politiques et au citoyens sénégalais   quelques réflexions  inhérentes aux approches à mettre en action pour la conception, la mise en forme et la mise en œuvre, entre autres propositions, d’idées de solution.Le procédé qu’inaugure par  là notre Cabinet, Cared Afrique, vise, principalement, à participer aux efforts à déployer pour que l’Intelligence Collective Nationale contribue, enfin, à la réduction de l’inconscient collectif. Il est mis, à la disposition de toutes les entités actives, ces suggestion afin d’enrichir la réflexion nationale.

1°/La moralisation de l’emploi des ressources publiques.

Nous pensons que le pouvoir d’Etat doit, compte tenu de l’importance de l’expression des   besoins des populations, revoir l’utilisation des ressources publiques. En   privilégiant le financement du social pour une amélioration du taux d’accès aux services sociaux de base comme l’emploi, la santé, l’habitat, l’éducation ; notamment la professionnalisation.

L’indemnisation est, aussi, à revoir au sein de l’Administration, tout comme au sein des Institutions  et des Collectivité Locales

Autant de mesures pour réaliser la réelle rupture.

2°/ La priorisation du financement de la politique de création de richesses nationales.

Elle consiste à construire une rigueur  qui permet de placer les ressources financières    dans des actions qui créent des richesses et d’éviter de ne financer que des centres de coûts ou dépenses sans rentabilité financière, économique et sociale non évidente.

La rupture, conduisant vers une bonne gouvernance, reste une rationalisation des dépenses pour investir dans le nécessaire et quitter, enfin, le superflu.

3°/ La Promotion de l’Economie Rurale pour la réalisation de la politique de l’emploi.

Cette démarche consiste à invertir 60% des recettes publiques dans le financement de l’économie rurale au lieu de mettre 70% des moyens de l’Etat dans des dépenses à fonds perdus. Le pouvoir d’Etat doit, désormais, privilégier la promotion de l’économie rurale.

Le Sénégal ne dépasse pas encore, 500 000 emplois induits. L’emploi informel et   l’auto- emploi nous aident à sauver la face.

4°/ Le combat contre l’exaltation de la médiocrité.

Il s’agit  de bâtir, au sein de l’Administration, une critériologie  fondée, principalement, sur le mérite. La bureaucratie étouffe un pays et promeut, sans mesure, la corruption et la concussion. La médiocrité soutient non seulement  l’impunité mais elle entraine, aussi, la démotivation et la démission

 5°/ L’élimination de la « Communication à ciel ouvert » en sauvegardant le caractère impersonnel de l’Etat.

Le pouvoir d’Etat estime qu’une offre d’information, par le biais de la « Communication à ciel ouvert », développe l’information citoyenne, consacre la transparence et éradique les moralités variables comme  la délinquance politique, financière et sociale. Malheureusement, cette forme de transparence n’est qu’ostentatoire. Et elle complique la situation sociale nationale.

Wagane FAYE

Professeur d’Anglais

Secrétaire Exécutif de CARED AFRIQUE

E-mail : ngenbale@hotmail.fr

Auteur: dakar24
Publié le: Vendredi 30 Août 2013

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