Parce que son président, Alioune Tine, a mené des actions partisanes à la tête du M23 en France, aux Usa, la Cap21 demande au gouvernement de rayer la Raddho de la liste des observateurs des élections.

La campagne d’information et de sensibilisation contre la candidature du président Wade, menée hors des frontières du pays par Alioune Tine, au nom du M23, semble rester en travers de la gorge des mouvanciers. Dans un communiqué, qui a sanctionné la conférence des leaders de la Cap21, lundi dernier, Iba Der Thiam et ses camarades disqualifient la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme (Raddho) (dont d’Alioune Tine est le président : Ndlr) de sa fonction d’observateurs des élections. Et c’est ‘tirant les conséquences des actions partisanes, menées par Alioune Tine et le parti de la Raddho, en France et aux Etats-unis, à la tête du M23’ que la conférence des leaders ‘considère, qu’en étant, désormais, juges et parties, ils ne peuvent plus exercer les fonctions d’observateurs impartiaux, à quelque élection que ce soit’, lit-on dans le communiqué. Les alliés d’Abdoulaye Wade demandent ainsi au gouvernement de ‘tirer les conséquences de cette situation, au moment des élections à venir’.

Concernant cette offensive du M23, la Cap21 se fondant sur l’exposé de ses camarades, qui ont accompagné le président de la République aux Usa, indique qu’elle ‘a été un échec lamentable’. Tout comme, note-t-elle au passage, ‘le flop qu’a connu le rassemblement convoqué, le 23 septembre 2011, à la place de l’Obélisque’. Quant au Mouvement Y’en a marre, il a été ‘pourchassé par les militants libéraux, (et) a dû déserter ses quartiers et prendre la poudre d’escampette. Il n’a été reçu, ni par Madame Clinton, ni par le président Obama, ni par un représentant de l’Administration américaine’, rapportent Iba der et Cie.

La conférence des leaders a aussi démenti les informations faisant état d’un retour précipité du président de la République ‘pour de soi-disant tensions… ’. D’après les souteneurs de Wade, c’est le 1er septembre 2011, que Wade avait fait savoir à ses collaborateurs, avant de quitter le Sénégal, qu’il comptait rentrer le 24 septembre 2011. Ce calendrier a été respecté, souligne la Cap21.

Toutes ces informations véhiculées ne sont que ‘mensonges et affabulations’ d’une opposition ‘désemparée, qui compte plus sur la manipulation de l’information, pour tenter d’indigner un peuple, qui lui a, irrémédiablement, tourné le dos’, estiment Iba Der et Cie.

Enfin sur la dernière sortie de Robert Bourgi qui a blanchi Wade et son fils, la Conférence des leaders dit avoir pris acte de ce qu’elle qualifie de ‘dénégations servies par Bourgi, après les graves et gratuites accusations (…)’.