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Position mitigée de l’ancien Premier ministre : Idrissa Seck à la quête d’un nouveau « deal » ?

Auteur: Loffice

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La position de l’ancien Premier ministre au sein du PDS est très mitigée. Officieusement, il n’est ni dans le PDS, ni hors et continue de défendre que Wade ne peut pas être candidat à la présidentielle de février 2012. Malgré tout, il persiste et signe que personne ne peut le contraindre à quitter sa famille politique. Idrissa Seck est-il à la quête d’un nouveau « deal » avec son « père » politique. L’ancien Premier ministre continue de défrayer la chronique, au sein de sa famille politique. Wade qui a prononcé son exclusion, en le traitant de « Ibliss » (Satan), a presque démontré qu’il n’en voulait pas dans son parti. Le maire de Thiès représentant un réel danger pour le « pape » du Sopi, en ce sens qu’il bénéficie du soutien de nombre de libéraux. Déjà que des responsables libéraux ont fait savoir qu’il faut tout faire sauf, exclure l’enfant de Thiès.
 
 Par ailleurs, des jeunes sont montés au créneau pour dire leurs quatre vérités à leur secrétaire général national. En termes plus clairs, ils demandent purement et simplement qu’Idrissa Seck soit membre de l’équipage du navire libéral. Seulement, il a adopté une démarche clair-obscur, depuis l’éclatement de la crise entre lui et son « père » politique. Tantôt il est à ses côtés, tantôt, il en devient un concurrent. D’ailleurs, il ne manque aucune occasion pour clamer haut et fort que le fils d’adoption a été sacrifié au profit du fils biologique. 
 
Comme qui dirait, Karim Wade est au cœur des bisbilles entre l’ex-numéro 2 du PDS et son patron. Et prenant son courage à deux mains, il mène une vaste campagne pour déclarer irrecevable la candidature de Wade à la présidentielle de 2012. Ce qui lui a valu son exclusion du PDS, que d’aucuns assimilent à une décision aux senteurs officieuses. Mais, pour qui connaît Idrissa Seck, sait qu’il s’est transformé en adepte des « deals ». Car, depuis l’affaire du protocole de Rebeuss, ce sont des échanges publics voilés qui sont balancés. 
 
En coulisses, il y a beaucoup de non-dits. Pour preuves, Ousmane Tanor Dieng et Abdoulaye Bathily ont été les premiers à avoir fait les frais des « deals » entre Idrissa Seck et Wade. À peine leur coalition pour les législatives de 2007 mise en place, que l’ancien Premier ministre se barre, pour prendre langue avec le « pape » du Sopi. Ce qui avait poussé les patrons du PS et de la LD a dénoncé une nette trahison. Il s’en était suivi un nouveau clash entre lui et Wade. 
 
Revirement de dernière minute, ils se sont à nouveau rencontrés pour discuter et trouver des solutions à leur différend. Ce qui, d’ailleurs est devenu une habitude. Aussi, sur la dernière ligne droite menant à la présidentielle de 2012, bien que son exclusion soit prononcée par la seule constante du PDS, peut-on encore s’attendre à un nouveau « deal » entre les deux hommes ? Ce qui est sûr, par le forcing du maire de Thiès, Wade est devenu une variable. Surtout que Ngorsi prétend être l’actionnaire majoritaire du PDS.
Auteur: Loffice
Publié le: Jeudi 28 Avril 2011

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