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PSE- Mahammed Boun Abdallah Dionne: «La France reste le premier partenaire du Sénégal»

Auteur: Youssoupha MINE

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Pm Mahammed Boun Abdallah Dionne

La France est et reste le premier partenaire du Sénégal a affirmé ce vendredi le Premier ministre, Mahammed Boun Abdallah Dionne dans son propos introductif au cours d’une table ronde qu’il présidait. Une rencontre portant sur l’environnement des affaires et des opportunités d’investissements au Sénégal dans le cadre de la mise en œuvre du Plan Sénégal émergent (Pse) qui a enregistré la participation d’une délégation du secteur privé français.«La France reste plus que présente en Afrique avec plus de 62 000 entreprises et micro-entreprises dont plus de 250 au Sénégal qui emploient plus du quart (1/4) des salariés dans le secteur privé sénégalais. Ces entreprises opèrent dans des secteurs aussi divers tels que l’agriculture, l’industrie, les Btp, les télécommunications, le tourisme, les assurances, la banque, etc. 
 
Et pour le Sénégal, la France reste le premier partenaire, notre premier partenaire», a ainsi déclaré le Premier ministre devant la délégation française, sous la présence de l’ambassadeur Jean Félix Paganon, comme pour les rassurer et les convaincre de venir investir au Sénégal.Le chef du gouvernement de citer, à cette occasion, le rapport français du sénat français intitulé : "L’Afrique est notre avenir". Ce, pour dire de ce rapport qu’il «faisait le recul des parts de marché des entreprises françaises en Afrique Subsaharienne passant de 16% en 2000 à moins de 10% en 2010 et même d’une stagnation entre 1 et 6% des investissements directs français vers l’Afrique au moment où ceux des autres puissances économiques auraient été multipliés par 7».Ces données qui dénotent une baisse des parts de marchés de la France en Afrique ont constitué aussi des arguments de taille utilisés par le Premier ministre pour relever la nécessité de venir investir dans les projets phares du Pse.
 
 Il dira cependant, à la délégation de presser le pas et de ne plus perdre de temps à attendre davantage. «Il nous faut aller plus en avant. J’allais dire que l’optimisme de la volonté ne suffirait point. Le défi qui nous est posé aujourd’hui c’est d’adapter ces tendances lourdes qui caractérisent les relations franco-sénégalaises aux mutations fortes qui accompagnent la marche du monde. Ces mutations profondes, nous devons d’abord les appréhender et les intégrer dans nos stratégies communes pour mieux baliser la voie du futur», a ajouté le Premier ministre qui proposait à la délégation, la nouvelle stratégie de développement économique et social du Sénégal, à travers les projets phares du Pse
Auteur: Youssoupha MINE
Publié le: Vendredi 26 Juin 2015

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