L’affaire s’écrit en lettre tachées de sang dans les annales de l’histoire politique du Sénégal fortement marquée par une marche non autorisée de l'opposition et à laquelle ont pris par des membres du mouvement «moustarchidines wal moustarchidates», le 16 février 1994, avec à la clé, six policiers tués par des manifestants.
Il faut rappeler que le contexte politique bouillonnant à l’époque, fait suite à la dévaluation du francs Cfa en 1994. Un contexte marquée aussi par un mouvement contestataire alors prêt à en découdre avec le régime du président Abdou Diouf, et son ministre de l’Intérieur d'alors, un certain Djibo Ka qui avait prévenu les manifestants appuyés par un opposant, le leader du Sopi, Abdoulaye Wade à l’initiative d’un meeting de la coordination des forces démocratiques (Cfd), le 16 février 1994, avec la participation historique des moustarchidines membres de la Cfd.
Le quotidien L’Observateur qui revient sur ce pan de l’histoire politique du Sénégal, de citer des extraits d’un mémoire de maîtrise rédigé en 2002, au département d’arabe de l’Ucad, par Makhary Mbaye, devenu le responsable de la communication du mouvement des «moustarchidines wal moustarchidates» à l’Ucad. Pour coller à l’actualité, le journal de rappeler que les moustarchidines arrêtés et emprisonnés après le meurtre de six policiers, bénéficieront plus tard d’un non-lieu, ce qui fait dire à nos confrères que «la Justice sénégalaise ne semble obéir à aucune logique, car les jeunes qui ont tué le policier Fodé Ndiaye (tué à la veille de la présidentielle de 2012) sont condamnés à 20 ans de prison ferme»
Auteur: seneweb News
Publié le: Lundi 16 Février 2015
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