En cette période où il est de plus en question de réseaux homosexuels au Sénégal, jusque dans les établissements scolaires, Seneweb News a pu se procurer des tweets (messages sur twitter, un réseau social réputé) d'un certain Jean-Luc Romero, un activiste homosexuel français. Ces tweets nous en ont bouché un coin, tant il ressort de ceux-ci que le phénomène de l'activisme homosexuel est plus qu'une réalité au Sénégal.

Or, qui dit activisme homosexuel (et pas seulement homosexualité, qui peut être réduite à sa dimension individuelle de penchant contre-nature), dit aussi lobbying et lutte pour la... dépénalisation de l'homosexualité au Sénégal. On se souvient qu'il y a quelques années, un célèbre politicien, membre d'une association islamiste réputée avait révélé avoir éventé une manifestation d'homosexuels _ une gay pride comme on dit _, après avoir intercepté les mails d'une grosse personnalité de ce pays chargée de coordonner l'événement.

Les tweets de Romero qui sont en notre possession prouvent à suffisance que les activistes homosexuels sont plus que jamais dans la capitale sénégalaise, travaillant sous cape à la dépénalisation de l'homosexualité dans notre pays. Dans ces fameux tweets, Romero, qui avait voyagé en France où il a publié un essai pour la dépénalisation de l'homosexualité (L'homopoliticus), au moment où le débat sur le mariage gay fait fureur dans l'Hexagone, y donne les détails de son périple et indique son hôteldakarois (dont nous tairons le nom) à ses amis.

Mieux, on l'y voit en compagnie d'un certain Ismaël Bangoura qu'il décrit comme " un des seuls activistes à intervenir (sic !) à visage découvert ". Cet Ismaël Bangoura, un Malien, résidait à Thiaroye et fréquentait une de leurs planques sise à Guédiawaye, désertée après la publication des photos du mariage gay à Mbao. Ismaël a été l'amant (ou l'amante, allez savoir !) du frère d'une célébrissime star sénégalaise de la chanson... Alors, chers activistes, à quand la gay pride à Dakar ? Les réseaux Msm (hommes qui entretiennent des relations avec des hommes) ont, selon une étude faite par des experts maliens sur le sida, assez d'effectifs pour parader dans Dakar. Dieu de miséricorde !