Affaire Madiambal Diagne : Les affectations des commissaires ne traduisent pas une rupture, selon un ex Colonel de la gendarmerie
On September 26, 2025, the Ministry of the Interior issued a press release regarding the Madiambal Diagne case, announcing the opening of an internal investigation and the precautionary dismissal of the head of the Criminal Investigation Division (DIC) and the Special Commissioner of Blaise Diagne International Airport (AIBD). On Monday, September 29, press reports indicated that the head of the DIC would be assigned to the Guédiawaye Central Police Station, while the head of the AIBD would join the office of the General Directorate of the National Police.
Dr. Doudou Sall, a retired gendarmerie colonel, provided an analysis of these changes in a contribution published today. According to him, "such a decision is not part of a break with old practices, but rather is part of the continuity of methods consisting, for the political-strategic level, of sanctioning the operational level for addressing its own concerns," often motivated by a communication strategy to influence public perception or stifle demands for transparency in high-profile cases such as this one.
Former Colonel Sall warns of the consequences of this approach: "These practices encourage a profile of more repressive operational leaders. They tend to make careers precarious and encourage overzealousness." He explains that new leaders, under pressure, risk transmitting this constraint to their subordinates, fueling harassment and police blunders. "Citizens who, in these types of cases, 'call for heads' are often the first victims," he adds, highlighting a counterproductive logic.
Advocating for reform, he proposes modern tools for managing the Defense and Security Forces (FDS), including strengthening the rights and obligations of personnel. "Experience shows that in countries where these rights and this obligation to account – particularly to citizens – are firmly anchored, harassment and police misconduct are significantly less frequent," he argues.
He calls on the new authorities to modernize the management of FDS careers, by regulating the excessive prerogatives of the political-strategic level, for a real break beyond one-off sanctions.
Commentaires (14)
Dans beaucoup de pays démocratiques comme la France les policiers peuvent être syndiqués. Dans ce pays il y à plusieurs syndicats de police
Le model Francais est archaïque et est derrière nous!
Trump ferait pire. Licenciement plus même prison pour... incompétente. Certains ex retraités devraient avoir plus de réserve, surtout qu'ils n'ont pas assuré de telles fonctions. Maintenant Wakh en tout partout dans ce Pays, en Buzz mouillé.
Le Model francais n'est même pas favorable aux francais qui souffrent jusqu'a l'Os alors comment cela peut fonctionner pour nous les sénégalais?
Monsieur le colonel, restez dans vos prerogatives. La politique a toujours dirige les fds. On a elu des politiques et non des fds. Restez calme, votre carriere est derriere vous. Un fds qui ne respecte pas les ordres est sanctionne. Point barre
Il fait partie des éléments de Macky Sall
Bamba Cissé est encore inexpérimenté. N’ayant jamais exercé de fonctions ministérielles auparavant, il semble surtout savourer son nouveau statut de haut fonctionnaire vivant aux frais du contribuable. C’est ce manque d’expérience qui expliquerait sans doute son excès de zèle actuel.
Le capitaine Touré a déjà tiré la sonnette d’alarme, rejoint dans sa position par un colonel de gendarmerie à la retraite. Si l’on veut réellement situer les responsabilités, il ne faudrait pas exclure que même le ministre de l’Intérieur soit amené à rendre des comptes, voire à quitter ses fonctions.
Madiambal est vraiment bizarre parce qu'il a une face simiesque de gorille, et pourtant il ricane comme un macaque.
Nonoula Riba di dëf nit
Soldat de quoi je me mêle?
M.Le Colonel votre contribution est bien sujette à discussion, bien sûr. Et je fais partie de ceux qui ne partagent pas du tout votre analyse. La règle la plus connue dans notre vécu avec les FDS c'est presque l'irresponsabilité et l'absence de véritable sanctions, tant il est vrai que des cas isolés ont été remarqués. Combien de fois a-t-on vu des responsables au niveau opérationnel échapper à toute sanction alors que leur responsabilité était engagée ? Au moins dans ce cas d'espèce les responsabilités ont été vite situées au premier degré et des mesures conservatrices prises en attendant de suivre toute la chaîne. Le vrai signal est en direction des FDS qui devront dorénavant intégrer cette nouvelle donne que " chaque blocage aura un responsable identifié" dixit le PM, et que la rigueur et l'efficacité sont et devraient rester les autres baromètres de leurs actions. Qu'importe la pression ou le zèle qui pourrait en être un corollaire à l'extrême, le service public de la sécurité ne doit souffrir d'aucune faille encore d'insuffisance
Bientôt 18 mois depuis le changement de régime. Peu de réalisations et beaucoup de bavardages surtout dans les chaînes youtube.
Ce colonnel suggère qu'on ferme les yeux sur y'a laxisme ou négligence, qu'on ne se soucie de sanction négative,qu'on ne cherche jamais à situer les responsabilités en cas de manquement. C'est ce genre de conception archaïque et rétrograde qui a plongé nos états dans ce gouffre où il se trouve. Ici nos chefs sont infaillibles et toute honte bue, ne se soucient même pas de leurs échecs et manquements
Dans certains pays toute la chaîne de décision allait être changée !
Au suivant, celui qui veut risquer la radiation ou le mutation au commissariat de Fongolembi pour faute professionnelle Il y aura toujours des ripoux dans la police .
Un Colonel, ce n,est pas n,importe qui. Il parle en connaissance de cause. Helas! commen t un mouton qui a la chance d,avoir un clavier devant lui pourrait il le comprendre ?^
La Gendarmerie est différente de la Police. Une carrière dans l'une ne saurait légitimer une analyse concernant l'autre.
De plus, le contrôle civil des FDS est un principe inamovible des États démocratiques. Les ex-Colonels devraient essayer de faire la politique, et non uniquement faire des contributions approximatives pour de la soi-disant visibilité, s'ils veulent influer sur le destin du Sénégal. Le seul point sur lequel je suis d'accord avec le Colonel en retraite Sall, c'est la nécessité d'une réforme du secteur de la sécurité, plus que celle du secteur de la défense, même si la défense se doit encore plus d'accompagner le développement, en sus de ses missions propres.
Quel était le risque d'interviewer un homme public de la trempe de l'ancien président de la république ? La fierté ; On a appris l'humilité , la grandeur et le courage d'un homme , sa générosité. Et comme cours inaugural La géopolitique mondiale, les réformes envisagées
Pourtant l'ancien colonel a parfaitement raison. C'est le pastef qui est allergique aux critiques
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