A Popenguine, ce que les pèlerins recherchent les plus pour combattre la faim c’est de la viande de porc. Grillée, rôtie ou même sautée, elle ne se fait pas désirer. Elle se vend à chaque coin de rue et même un abattoir a été aménagé entre le centre Kisito et le quartier Thioupame, révèle La Tribune.
Sur place, le porc est tué et dépecé à la vitesse éclair. Dans les parages, des femmes proposent des grillades et des brochettes aux passants. La clientèle est surtout jeune. Ils ont l'air d'apprécier et en redemandent.
Cette dame du nom de Marie dit avoir vendu plus qu'elle n’espérait. « Je commençais à avoir des doutes, samedi, mais avec l'arrivée des marcheurs, dimanche soir, j'ai doublé mes prévisions.
Ce qui est une bonne surprise vraiment », se réjouit-elle.Ces vendeurs n'achètent pas de porc séparément. Ils se cotisent pour en acquérir et paient l’abattage. Et ces endroits ne désemplissent pas. De jour comme de nuit, il y a une influence autour des vendeuses de viande de porc.
Cependant, elles ne sont pas les seules à se frotter les mains. La restauration rapide a aussi fait des heureux à Popenguine. Les fast-food ont été pris d'assaut surtout au soir de la veillée.
Les pèlerins souhaitent manger vite et rejoindre le sanctuaire. Ainsi, des camions-restaurant venus de Dakar ont vu leur chiffre d'affaires passer du simple au double. Les prix des produits, assez accessibles, semblent avoir été plutôt bien accueillis.
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