Si l’enquête de Section de recherches de la gendarmerie piétine au goût de certains, c’est parce que, selon l’Obs, il manque plusieurs pièces au puzzle des enquêteurs pour asseoir les renseignements et autres informations glanées pour la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei).Le rassemblement des preuves de la matérialité des délits objet des enquêtes en cours pose problème, note le journal qui informe que les enquêteurs cherchent à débusquer le mode opératoire des présumés auteurs des malversations ou de leurs complices, pour mieux qualifier les faits pour lesquels certaines personnalités du défunt régime défilent à la gendarmerie, sur instructions du parquet spécial.
«Pour arriver à leurs fins, les enquêteurs s’offrent après chaque passage d’un convoqué, une réunion de coordination pour examiner et analyser la teneur des procès-verbaux avant leur expédition chez le procureur spécial (Alioune Ndao). C’était le cas avec les auditions de Karim Wade. Les propos de l’ancien ministre d’Etat sont minutieusement disséqués et des rapprochements opérés avec les éléments d’enquête ou de renseignements disponibles. Puis, l’on attend les instructions du parquet spécial. Généralement, le procureur spécial Alioune Ndao requiert des compléments d’informations sur certains points importants des auditions qui lui ont été transmises. Il y a aussi les multiples et réguliers entretiens téléphoniques et échanges de courriers électroniques qui s’invitent à la gestion de cette affaire», explique une source du journal.
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