La torture est bien une réalité dans les prisons sénégalaises et c’est la LSDH qui monte au créneau pour fustiger ces violations flagrantes des droits humains.Par la voie de son coordonnateur Me Assane Dioma Ndiaye, la Ligue sénégalaise des droits de l’homme (LSDH) s’est vivement indignée de cas de tortures au sein de la prison de Liberté 6.
« Les familles nous ont alertés », renseigne sur les ondes de Sud Fm, l’avocat qui a appelé les autorités judiciaires et pénitentiaires à ouvrir une enquête.Diadji Ndiaye, le directeur de la prison indexé« C’est des récriminations récurrentes; depuis que Diadji Ndiaye a été porté à la direction de cette maison d’arrêt, nous recevons des plaintes et complaintes, des récriminations de cette nature », renchérit Assane Dioma Ndiaye.
Qui s’interroge et met en cause la direction de la prison sous Diadji Ndiaye : « est-ce qu’il s’agit d’une autorité très forte, d’une gestion très rigoureuse ? Dans les tous les cas, il n’est pas admissible que des détenus puissent se retrouver avec des blessures, on ne peut pas légitimer la violence.
L’administration pénitentiaire a les moyens quels que soient les agissements de ces détenus, de faire en sorte que la discipline soit de rigueur, mais qu’on ne porte pas atteinte à l’intégrité physique des détenus ».Assane Dioma Ndiaye s’est par ailleurs « réjoui d’apprendre que déjà le ministre de la Justice a réagi, et qu’une équipe est sur place pour essayer de voir ce qui s’est passé réellement ».
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