Une source policière, sous le couvert de l’anonymat, fustige le communiqué du collectif des avocats de Badara Gadiaga. Pour lui, ce communiqué relève plus de la manipulation et de la malhonnêteté.
Pour notre source, Badara Gadiaga et toutes les autres personnes en retour de parquet sont dans les mêmes conditions de détention au commissariat central de Dakar. Elle rappelle : quel intérêt à chercher à museler une défense à ce stade de la procédure, d’autant plus que le sieur Gadiaga a été interrogé en la présence constante de ses avocats, les mêmes qui piaillent juste pour tenter de manipuler l’opinion ?
Les dispositions de l’article 55 bis du Code de procédure pénale sont très claires sur les droits d’une personne mise en cause. Ces dispositions, rappelle notre source, sont relatives à l’enquête. Cette dernière est bouclée, clôturant le retour de Badara Gadiaga déféré devant le procureur de la République.
La présence de Gadiaga au commissariat central de Dakar se justifie par le seul fait que l’autorité judiciaire, n’ayant pas terminé ses actes, a confié le prévenu à la police. “Si ses avocats veulent une visite, ne devraient-ils pas se référer au juge qui l’a confié à la police ?”, s’interroge notre interlocuteur.
“Que dit le Code de procédure pénale sur les retours de parquet ? Dans quel régime juridique ces avocats « manipulateurs » placent-ils le retour de parquet ?”, poursuit-il. Notre source invite à plus de respect et d’honnêteté dans la gestion des affaires judiciaires de leur client.
Elle rappelle que "Madiambal Diagne avait tweeté pour dénoncer des conditions inhumaines avant de retweeter pour rectifier son message”.
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