le défunt Aboubacry Mbodji de la Raddho
Le défunt secrétaire général de la Raddho, Aboubacry Mbodji était malade et son état nécessitait une évacuation à l’étranger. Me Amadou Aly Kane était à la pointe du combat pour réunir les fonds nécessaires pour la prise en charge des frais y relatifs. Il avait sollicité les bonnes volontés. Dans L’Observateur de ce samedi, l’avocat a tenu à souligner que son appel n’a pas été vain. Il dit : « À la suite de notre appel, des bonnes volontés se sont immédiatement manifestées, parmi lesquelles, le Président Sall, la Fondation Servir le Sénégal, les amis de Karim Meïssa Wade, Alioune Tine d’Amnesty international, Seydi Gassama d’Amnesty Sénégal, Me El Hadji Diouf, Cheikh Amar, Amacoudou Diouf du Congad. »
Jusque-là, c’est bon. Mais à la fin de la précision apportée au journal du groupe Futurs medias, Me Kane ajoute : « D’autres personnalités absentes du Sénégal ont également exprimé leur souhait d’apporter leur contribution. Il est à souligner que l’élan de sympathie national et international s’est amplifié depuis l’annonce du décès de M. Aboubacary Mbodji. »
L’avocat voulait sans doute bien faire. Il ne voulait, visiblement, oublier personne. Mais force est de reconnaître que ceux qui « ont exprimé leur souhait d’apporter leur contribution » et les acteurs de « l’élan de sympathie (qui) s’est amplifié depuis l’annonce du décès », ce sont des médecins après la mort. Leur contribution, si elle tombe, ne servira pas leur objet principal.
Commentaires (0)
Participer à la Discussion