Un vaste réseau de falsification d’extraits de naissance a été démantelé par le commissariat central de Rufisque à l’issue d’une enquête minutieuse menée par la Division de l’Automatisation des Fichiers (DAF), après la découverte de 22 faux dossiers de demande de carte nationale d’identité. Sept individus, impliqués à divers degrés dans cette fraude à grande échelle, ont été placés en garde à vue au commissariat central de Rufisque. Ils seront déférés au Tribunal de grande instance de Rufisque à l’issue de l’enquête, poursuivis pour association de malfaiteurs et faux et usage de faux en écriture publique.
L’enquête a débuté suite à la déclaration spontanée de l’adjudant de police Issa Faye, chef du bureau des enquêtes à la DAF, qui a signalé une multiplication inquiétante de faux extraits de naissance, notamment dans les zones de Bargny, Keur Massar, la Zac de Mbao et Rufisque. Les investigations ont rapidement ciblé A. Nd. Mbaye, né en 1963 à Rufisque, ancien agent municipal soupçonné d’être le cerveau du réseau.
Une fraude organisée et structurée
Parmi les bénéficiaires de ces faux documents figure A. Wade, alias A. I. Kodio, une ressortissante nigériane ayant frauduleusement obtenu un extrait de naissance sénégalais. Son époux, M. L. Wade, patron de l’entreprise STAFFRICA BTP, a admis avoir versé 100 000 FCFA pour obtenir ces documents via P. A. Thiam, alias “Vieux Thiam”, un ex-agent municipal à la retraite. Ce dernier, intermédiaire clé du réseau, a révélé avoir collaboré avec M. Gueye, alias “Joe”, qui l’a mis en relation avec El. H. Fall, un autre complice chargé de reproduire les faux documents. C’est ce dernier qui a dénoncé A. Nd. Mbaye, déjà sous surveillance. Les investigations ont permis d’identifier d’autres bénéficiaires de faux extraits de naissance, dont S. F. Gadiaga, A. Mbengue, B. Mbengue, E. Gueye, D. Gaye, M. Ba, A. Niang, I. Dasylva, I. Gueye, B. L. Wagne, S. Dia et I. Ba, tous domiciliés entre Rufisque, Keur Massar, Bargny et d’autres quartiers périphériques.
L’enquête a également permis de retracer la filière de production des faux cachets utilisés pour fabriquer les extraits de naissance. Sur le téléphone d’A. Nd. Mbaye, les policiers ont découvert des conversations WhatsApp incriminantes avec ses complices, M. Samb et Th. Orange Money, spécialisés dans la confection numérique de cachets administratifs.
Des aveux circonstanciés
Confronté à ces éléments, A. Nd. Mbaye a reconnu sa responsabilité, détaillant son mode opératoire. Il rédigeait à la main les données administratives, puis les transmettait à ses complices pour la création de cachets numériques. Une fois les faux documents imprimés et tamponnés, il les finalisait en apposant une fausse signature d’un officier d’état civil. Chaque dossier était vendu entre 20 000 et 25 000 FCFA. L’ancien policier S. Ngom, alias “Vieux Wade”, a admis avoir servi d’intermédiaire pour la demande de carte d’identité de A. Wade, tout en minimisant son implication.
La DAF, au nom de son directeur général, a déposé plainte et transmis à la justice l’ensemble des pièces à conviction, dont les 22 dossiers frauduleux. Selon les enquêteurs, cette affaire pourrait révéler des ramifications plus vastes, compte tenu des nombreuses personnes encore non identifiées mentionnées dans les échanges.
En tout cas ici, ce sont les wolofs, vendeurs de piments.
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il y a 1 mois
Combien de Sénégalais ont été victimes d’usurpation d’identité par l’intermédiaire de vaut rien , qui doivent etre exécutés.
Répondre à
il y a 1 mois
Combien de Sénégalais ont été victimes d’usurpation d’identité par l’intermédiaire de vaut rien , qui doivent etre exécutés.
Répondre à
il y a 1 mois
Excellent travail . L'africain en général et le sénégalais en particulier aime la facilité. Les réseaux de faussaires ont toujours des complices dans l'administration des collectivités locales qui leur facilitent leur sale boulot.
Répondre à
Amadou Diallo il y a 1 mois
Tous des Senegalais pûrs sang. Laissez leq ndeoncs tranquille. Allah bonni jolfo.
reply_authoril y a 1 mois
alla bonni ndrings de merde
reply_authoril y a 1 mois
Laisser les DERINGS tranquille, c'est une grave erreur qui nous mènera à un catastrophe. C’est comme Laisser les lapins tranquille dans son champ d’arachides, dans quelques temps si tu reviens tu ne pourras plus poser le pied quelque part dans ce champ sans empiéter un sur la tête et en plus de ça plus feuilles ou tiges des plantes ils seront tous grignotés et à la place des trous de terriers avec des nourrissons lapins.qui n’ont pas encore ouvri les yeux et pas de poils.
reply_authoril y a 1 mois
INVASIVE et FERAL, c’est la façon la plus inquiétante de la tournure de l’envahissement des populations venuent de la frontière Sud, c’est pourquoi l’exemple de l’espèce que vous prenez pour comparez en illustration est le plus adéquat pour expliquer la situation qui menace le Sénégal
Répondre à Amadou Diallo
il y a 1 mois
Ici, je comprends parfaitement ce qui se passe. Mais les gens doivent savoir qu’un faux document reste un faux document. C’est aux agents en charge de veiller à ce que cela ne passe pas. Ce que je ne comprends pas, en revanche, c’est quand on entend des gens dire : “Quelqu’un d’autre a pris mon numéro” ou “On a volé mon acte de naissance.” Comment est-ce possible ?
Le vrai problème au Sénégal, c’est que les actes de naissance ont une “durée de validité”. Ce qui peut sembler totalement absurde et permet des trafics : on ne naît qu’une seule fois, tout comme on ne meurt qu’une seule fois. Alors pourquoi l’acte de naissance expire-t-il, alors que l’acte de décès, lui, reste valable indéfiniment ? C’est une incohérence à corriger.
reply_authoril y a 1 mois
Ce n’est pas l’acte de naissance qui a un délai de validité mais plutôt l’EXTRAIT d’acte de naissance que tu vas te procurer à la mairie au besoin🤓
reply_authoril y a 1 mois
Les fausses Cartes d’identité circulent comme de petits pains, le vendeur de bananes en me rendant la monnaie j’ai aperçu sortant de sa poche une carte d'identité sénégalaise et au vu de sa faciès et l’accent du Fouta Djalon qui culturellement en disent long sur lui, manifestement il a dû se le procurer dans ces mafia de faussaire. Il n’existe une ethnie autochtone et indigène de peulfouta derings au Sénégal. Il suffirait par l’usage de la profile faciès dans l’approche des contrôles de pièces pour demander une vérification d’identité et d’approfondir la recherche de l’origine des pièces sésame présentées pour installer la peur, l’inquiétude de les détenir par devers soi et arrêter le recours aux faux papiers qui seront de ce fait éradiqués.
Commentaires (7)
C'est la faute des ndrings guinéens
C'est la faute des ndrings guinéens
En tout cas ici, ce sont les wolofs, vendeurs de piments.
Combien de Sénégalais ont été victimes d’usurpation d’identité par l’intermédiaire de vaut rien , qui doivent etre exécutés.
Combien de Sénégalais ont été victimes d’usurpation d’identité par l’intermédiaire de vaut rien , qui doivent etre exécutés.
Excellent travail . L'africain en général et le sénégalais en particulier aime la facilité. Les réseaux de faussaires ont toujours des complices dans l'administration des collectivités locales qui leur facilitent leur sale boulot.
Tous des Senegalais pûrs sang. Laissez leq ndeoncs tranquille. Allah bonni jolfo.
alla bonni ndrings de merde
Laisser les DERINGS tranquille, c'est une grave erreur qui nous mènera à un catastrophe. C’est comme Laisser les lapins tranquille dans son champ d’arachides, dans quelques temps si tu reviens tu ne pourras plus poser le pied quelque part dans ce champ sans empiéter un sur la tête et en plus de ça plus feuilles ou tiges des plantes ils seront tous grignotés et à la place des trous de terriers avec des nourrissons lapins.qui n’ont pas encore ouvri les yeux et pas de poils.
INVASIVE et FERAL, c’est la façon la plus inquiétante de la tournure de l’envahissement des populations venuent de la frontière Sud, c’est pourquoi l’exemple de l’espèce que vous prenez pour comparez en illustration est le plus adéquat pour expliquer la situation qui menace le Sénégal
Ici, je comprends parfaitement ce qui se passe. Mais les gens doivent savoir qu’un faux document reste un faux document. C’est aux agents en charge de veiller à ce que cela ne passe pas. Ce que je ne comprends pas, en revanche, c’est quand on entend des gens dire : “Quelqu’un d’autre a pris mon numéro” ou “On a volé mon acte de naissance.” Comment est-ce possible ?
Le vrai problème au Sénégal, c’est que les actes de naissance ont une “durée de validité”. Ce qui peut sembler totalement absurde et permet des trafics : on ne naît qu’une seule fois, tout comme on ne meurt qu’une seule fois. Alors pourquoi l’acte de naissance expire-t-il, alors que l’acte de décès, lui, reste valable indéfiniment ? C’est une incohérence à corriger.
Ce n’est pas l’acte de naissance qui a un délai de validité mais plutôt l’EXTRAIT d’acte de naissance que tu vas te procurer à la mairie au besoin🤓
Les fausses Cartes d’identité circulent comme de petits pains, le vendeur de bananes en me rendant la monnaie j’ai aperçu sortant de sa poche une carte d'identité sénégalaise et au vu de sa faciès et l’accent du Fouta Djalon qui culturellement en disent long sur lui, manifestement il a dû se le procurer dans ces mafia de faussaire. Il n’existe une ethnie autochtone et indigène de peulfouta derings au Sénégal. Il suffirait par l’usage de la profile faciès dans l’approche des contrôles de pièces pour demander une vérification d’identité et d’approfondir la recherche de l’origine des pièces sésame présentées pour installer la peur, l’inquiétude de les détenir par devers soi et arrêter le recours aux faux papiers qui seront de ce fait éradiqués.
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