« Nous avons interpellé toutes les autorités compétentes sur le phénomène des animaux en divagation mais sans succès », s’est indignée Milène Dacosta, présidente des femmes rizicultrices de Sédhiou. Et de poursuivre : « Si une solution n’est pas trouvée d’ici l’année prochaine, nous risquons d’abandonner tout bonnement la riziculture car nous ne pouvons continuer à travailler pour rien, a-t-elle menacé.
En effet, ce sont des surfaces assez importantes de riz qui ont été récemment dévastées par les animaux en divagation au niveau de la vallée du Samirong, située à la périphérie de la commune. Une vallée qui avait été choisie par le programme d’appui au programme national d’investissement agricole (Papsen) pour une phase d’expérimentation et de reproduction des semences de riz dans le cadre de la recherche de l’autosuffisance alimentaire. Un programme que le manque de maitrise du mouvement du cheptel risque de compromettre.
Auteur: Paul Faye-Correspondant
Publié le: Mercredi 02 Décembre 2015
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