Calendar icon
Monday 15 September, 2025
Weather icon
á Dakar
Close icon
Se connecter

Etude : 51.000 avortements provoqués au Sénégal en 2015

Auteur: Awa Faye

image

Avortements

Les chiffres sont alarmants. Selon Fatou Binetou Barra de Population council, une étude réalisée par l’Institut Guttmacher publiée en avril 2015 estime en moyenne le nombre d’avortements provoqués au Sénégal à 51.500. « Pour l’année 2012, le taux d’avortement est largement plus élevé dans la capitale à Dakar qui affiche 23,5 pour 1000 femmes contre 14,1 pour 1000 femmes dans le reste du pays. Selon le rapport de l’Association des juristes sénégalaises (Ajs) réalisé en partenariat avec le Haut-Commissariat aux Droits de l’Homme sur la situation carcérale des femmes au Sénégal publié au mois de mars 2015, l’infanticide constitue 16% des causes d’incarcération des femmes et l’avortement en constitue 3% », a-t-elle fait remarquer, ce lundi, au cours de la cérémonie d’ouverture de l’atelier de renforcement de capacités des journalistes spécialisés en santé des 14 régions du Sénégal sur le thème de l’avortement médicalisé. Face à cette situation, plusieurs associations et organisations pour la Promotion et la défense des droits humains ont décidé de mettre en place un comité technique pluridisciplinaire depuis 2013 dénommé la Task force. « Qui est chargée de mener des stratégies visant à informer les décideurs et le public sur la problématique de l’avortement à risque et parvenir à un changement social et à terme de la réforme de la loi sur l’avortement », a indiqué la chargée de la communication de l’Ajs, Amy Sakho et non moins coordonnatrice de la Taskforce. Elle soutient que n’ayant pas d’autres solutions légales, les femmes et les adolescentes porteuses de « grossesses imposées », ont recours à l’avortement clandestin ou l’infanticide. « L’interdiction de l’avortement demeure le principe au Sénégal, ce qui constitue une violation flagrante des dispositions de la Constitution », a-t-elle plaidé. L’article 305 du Code pénal prévoit contre les auteurs de l’avortement provoqué des peines d’emprisonnement allant de six mois à trois ans et/ou des amendes de 50.000 à 1.000.000 (un million) de FCFA.
Auteur: Awa Faye
Publié le: Lundi 02 Septembre 2019

Commentaires (11)

  • image
    miskine il y a 6 ans

    Avortement deh bouniou legalise katante bi ak sida bi dey guena yokou rek déjà que domou biral n'est plus une chose tabou o galsen. Mane la dns mon quartier a commencer chez moi keur ko dougou guiss fa des enfants hors mariage

  • image
    il y a 6 ans

    les hommes ne mettent pas de preservatifs au senegal...et les femmes ne les encouragent pas à les mettre.Il y aura encore de plus en plus d avortements.

  • image
    il y a 6 ans

    Quand on parle d’avortement, on jette toujours la pierre aux femmes mais jamais aux hommes autant responsables. A croire que la contraception uniquement féminine.

  • image
    il y a 6 ans

    Juz tok jus d ananas. HO

  • image
    il y a 6 ans

    avortement = meurtre ! vous ne pouvez pas ecarter vos cuisses vous fourrer comme des salopes et ne pas en assumer les consequences! l'enfer attends ces tueurs de bebe

  • image
    il y a 6 ans

    Beaucoup de femmes mariées ont tous les problèmes du monde pour enfanté, a cause de leurs avortements et méthodes de contraception d'avant.

    Si on ne veut pas tomber enceinte on garde le beignet c'est simple !!

  • image
    reply_author il y a 6 ans

    Pas besoin de garder SON 3BEIGNET3 on prend ses précautions c'est tout!!! Un préservatif ça coûte que dalle , il faut aussi éduquer les filles et les garçons!!

  • image
    il y a 6 ans

    il faut un retour a l'islam, il faut arreter le copinage des jeunes

  • image
    il y a 6 ans

    les francmacon ont réussi a avoir le sénégal

  • image
    nioukhite il y a 6 ans

    Galsen khale yi denio beug koy. Goor yi beug data

  • image
    Bienvenue ibg il y a 6 ans

    Vous n'avez rien compris si vous étiez au courant des souffrances que va endurer cet enfant non désiré vous seriez les premiers à encourager l'avortement même pour une grossesse de 8 mois

  • image
    reply_author il y a 6 ans

    Non désiré mon oeil!
    Et dire que l'enfant est le produit d'un désir
    Il faut assumer
    Quand ça rentre tout peut arriver. Tu dois en savoir quelque chose

  • image
    Issa il y a 6 ans

    Permettez moi de souligner quelques points que je vous prie de défendre pendants la procédure de l’examen de ce projet de loi dans l’intérêt de protéger la santé sexuelle dans tout débat:
    • L'avortement ne devrait jamais être légalisé.
    • L'avortement n'est pas un «soin de santé»; mieux vaut payer les soins de santé maternels pour aider la mère et l'enfant!
    • Le consentement des parents en tant que tuteurs et éducateurs doit être consacré et protégé.
    • Les achats de contraceptifs par des mineurs devraient être interdits.
    • Sachez que, même en cas de malformation du fœtus, les statistiques démontrent qu’il est plus prudent pour la mère de porter l’enfant que de se faire avorter, de risquer sa vie et de tuer son enfant.
    • L'exception de viol / inceste est souvent utilisée à tort comme excuse pour l'avortement. (Voir Roe vs Wade aux États-Unis, basé sur un «viol» qui ne s'est jamais produit.)
    • Les personnes qui pratiquent un avortement illégal ou une contraception irréversible non consensuelle, doivent subir des conséquences juridiques.

  • image
    Abdou il y a 6 ans

    il faut effectivement changer une loi au Sénégal : c’est celle qui demande d’arrêter et de mettre en prison les femmes ayant avorté ou commis un infanticide. Ces femmes n’ont pas besoin d’être condamnées, elles ont besoin d’être soutenues, matériellement, psychologiquement et affectivement. Elles savent très bien que ce qu’elles ont fait n’est pas normal, et elles sont déjà suffisamment culpabilisées. Une femme qui a avorté ne peut pas oublier ce qu’elle a fait.
    Mais on voudrait nous faire croire qu’enlever le fœtus, ce serait une simple opération comme arracher une dent, ou couper des cheveux ! On ne parle absolument pas des conséquences dramatiques de l’avortement, même médicalisé, parce que l’avortement n’est pas un acte banal et sans conséquence psychologiques et même physiologiques.
    Je compatis totalement et très sincèrement aux souffrances des femmes et jeunes filles. Et je dis qu’il faut tout faire pour soutenir toutes les femmes et jeunes filles victimes de viol. Mais il ne faut pas se tromper de cible. Il faut lutter contre toutes les violences faites aux femmes.Il faut lutter contre le viol et l’inceste et leurs auteurs, et non pas autoriser l’avortement, ce qui ne fera qu’encourager les violeurs, puisqu’on supprime la grossesse conséquence de leur viol. D’ailleurs une telle loi ne ferait qu’augmenter le nombre d’avortements, car les Jeunes filles et femmes enceintes, après avoir librement et volontairement fait des relations sexuelles, diront qu’elles ont été violées elles aussi, pour pouvoir avorter à leur tour.
    Je félicite de tout cœur toutes celles qui soutiennent les femmes et jeunes filles violées, pour tout ce qu’elles font.
    On veut autoriser l’avortement médicalisé à partir de la souffrance des femmes Ce qu’il faut maintenant, c’est les aider à éduquer leurs enfants. Et je suis sûr que les bonnes volontés ce manqueront pas. Ce sont ces gens-là qu’il faut encourager et soutenir.
    Car le fœtus est déjà vivant dans le ventre de sa mère. C’est déjà une vie humaine qui est commencée,. Sans oublier qu’autoriser l’avortement médicalisé « c’est ouvrir la porte à toutes sortes de dérives » et que c’est contraire « aux religions et aux valeurs du Sénégal ». On nous dit )que les avortements clandestins sont la cause de 8% à 13% des décès maternels. Mais l’avortement médicalisé serait la cause de 100% de décès de fœtus.
    Enfin, on ne peut pas faire une loi qui sera générale et s’appliquera à tous, pour des cas aussi dramatiques soient-ils. Surtout quand il y a d’autres solutions.
    J’ajouterai que la religion n’est pas un obstacle, c’est au contraire un soutien et une lumière pour garder le sens moral et le vrai bien des personnes et de la société toute entière, même si ce n’est pas le bien immédiat ou apparent.

Participer à la Discussion