Les populations du Fouladou reprennent de plus en plus une pratique ancestrale très controversée, remède selon eux, contre la dépravation des mœurs. Dans le village de Noto, les parents ont trouvé le moyen d’obliger les jeunes filles à la chasteté par le moyen de l’infibulation. Il s’agit d’une suture de la majeure partie des petites lèvres de la vulve, pour ne laisser qu’une petite partie pour le passage de l’urine.
Après l’opération, effectuée en même temps que l’excision, la blessure est soignée par des plantes médicinales jusqu’à la cicatrisation complète de la plaie. Au moment du mariage, une autre opération de « désinfabulation » est effectuée, pour libérer l’orifice de la femme. L’obstétricienne traditionnelle déchire littéralement cette partie qui avait été collée pour attendre un mari qui tarde à se manifester de nos jours.
L’opération, très douloureuse, déchiquète toute la partie génitale de la femme, en plus des risques d’infection et de traumatisme que la pratique comporte. Mais dans le Fouladou, l’honneur d’une famille est à ce prix.Malgré le travail de sensibilisation des médecins et des associations de défense des droits des femmes qui dénoncent une mutilation sexuelle et attirent l’attention sur les conséquences qui peuvent en découler, allant de la frigidité (absence de désir sexuel) à des complications au niveau de la grossesse et de l’accouchement, beaucoup de parents refusent d’abandonner cette pratique.
Auteur: senewebnews
Publié le: Lundi 29 Novembre 2010
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