Trois (3) obus fortement usés par le temps, ont été découverts en l’espace de trois jours (entre les 14 et 17 février derniers) dans la banlieue de Dakar. Une série de découvertes qui a fini de plonger les populations de cette zone dans une véritable psychose de ces engins de guerre, qui ont été détruits par les limiers de la Brigade d’intervention polyvalente (Bip).
Pour en avoir le cœur net, nous avons pris langue avec les officiers de l’Armée nationale (Dirpa). Nos interlocuteurs ont avancé la thèse « du bombardement de Dakar en septembre 1940 » pour expliquer le phénomène.
A l’époque, renseignent nos sources militaires, « Dakar constituait un enjeu géostratégique de premier ordre dans le dispositif colonial français, en étant le premier port de transit de l’Afrique occidentale française (AOF) et le troisième port de commerce français à trafic intense, après Marseille et Le Havre. Dakar était aussi un port d’escale d’importance mondiale ». Autant d’atouts qui, confient nos interlocuteurs, « ont conduit à l’époque, au bombardement de Dakar par les forces navales anglaises qui se sont heurtées à une farouche résistance des forces françaises. Une pluie de bombes, dont des obus, s’était abattue sur Dakar ».
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