Des juristes contactés par Ferloo ont cité le viol comme raison principale de la nouvelle criminalité au Sénégal. Ils ont appelé le gouvernement à agir d’urgence.
« Beaucoup de femmes et de filles qui ont eu à porter plainte ont affirmé avoir été attaquées en public ou prés de chez elles, en général par des hommes armés. Ces viols, parfois collectifs, se déroulent souvent dans des endroits où il est difficile d’obtenir un secours » pensent-ils. Les juristes ont également indiqué que dans certains cas, les victimes sont enlevées, torturées ou tuées.
Les victimes qui survivent à ces atteintes en parlent rarement, en raison « des normes sociales et du déshonneur que représente le viol pour les (victimes) et leur famille ».
De nombreuses victimes semble t-il, ont également évoqué la peur de représailles de la part de leurs assaillants, ou la crainte d’être malmenées par des membres de leur famille pour laver l’affront, ou contraintes de se marier très jeunes pour protéger leur honneur.
Mais les femmes qui s’en sortent et qui ne portent pas plainte, sont privées de suivi médical et de soutien psychologique, et font face à des conditions de vie dangereuses pour leur avenir.
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