Le ministre de l’Artisanat, du Tourisme et des Relations avec le secteur privé et le secteur informel , Thierno Lô, estime que l’application de la réciprocité dans la délivrance des visas ‘’n’est pas un handicap’’ pour l’investissement touristique.

"Nous nous ouvrons à d’autres marchés, nous mettons en place des mécanismes qui nous permettent d’avoir des touristes qui viennent, qui séjournent longtemps et qui dépensent beaucoup pour nous permettre de tirer des profits de l’industrie touristique, afin de réduire les éléments de pauvreté", a fait valoir M. Lô.

Il était en visite à Saly, mercredi, en compagnie d’une délégation de députés, pour rencontrer les acteurs du tourisme dans cette station balnéaire.

Reconnaissant que "le visa est un élément de la promotion de la destination Sénégal, il a ajouté : "nous aurions aimé recevoir tous les touristes du monde mais ce n’est pas possible’’.

‘’Dans des pays touristiques, il y a des visas. Le visa n’empêche pas à la personne qui veut voyager, qui veut faire des découvertes, de le faire", a estimé M. Lô.

Le ministre du Tourisme s’est dit toutefois ‘’conscient que ça a des impacts’’, parce qu’il y a des investisseurs au Sénégal qui sont sur le marché français, par exemple, qui auraient souhaité qu’ils soient "open" (ouvert).

‘’Nous privilégions la qualité par rapport au nombre", a-t-il signalé, avant d’ajouter : "Si nous avons une bonne formation, une bonne qualité des services, des sites touristiques, des voies d’accès, une offre touristique attrayante et susciter des curiosités, les gens viendront forcément visiter le Sénégal’’.