Lundi 7 avril, A. Senghor, 35 ans, a été condamnée à trois mois de prison avec sursis par le tribunal de Dakar pour avoir infligé des coups et blessures volontaires à sa colocataire, A. Niang.
D’après le récit du journal Les Échos, qui a assisté à l’audience, l’incident a eu lieu le 9 mars dernier aux Parcelles Assainies. Ce soir-là, A. Niang, qui était rentrée d'un dîner, s'était endormie. La domestique devait se rendre très tôt le lendemain à son travail.
Quelques minutes plus tard, A. Senghor toque à sa porte et l’attaque. Cette dernière lui reproche «d'avoir utilisé les toilettes sales sans tirer la chasse d'eau». A. Niang nie et, pour éviter la confrontation, referme la porte de sa chambre.
Furieuse, A. Senghor continue de frapper à la porte, l’insulte à la bouche. Ne supportant plus le vacarme, la domestique rouvre la porte. Avant de placer un mot, sa voisine bondit sur elle, la mord et la griffes, lui occasionnant des jours d’ITT.
Lors du procès entre les deux dames, A. Senghor a reconnu avoir griffé sa colocataire, mais a nié l’avoir mordue. La plaignante, de son côté, a expliqué que sa relation avec la mise en cause est orageuse et qu’un différend sur la gestion de l’électricité en est la cause. C’est la raison pour laquelle, renchérit-elle, suivant les conseils de son mari, elle a «installé un seau dans sa chambre pour faire ses besoins afin d’éviter toute altercation».
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