Le Procureur, après avoir entendu les prévenus, avait élargi les deux filles mineures par un classement sans suite. Le Tribunal devait alors se pencher sur le sort de Sangué Mbacké Mbaye et Cheikhou Mbodj qui s’en sont bien tirés, puisque les chefs de « délits d’injures et d’outrage sur la personne d’une Haute autorité de l’Etat » retenus contre eux ont été rejetés.Selon nos sources, le plaignant Doudou Wade et son avocate Maître Aïssata Tall Sall, avaient brillé par leur absence. « Après une brillante et pathétique plaidoirie de Maître Mbaye Jacques Ndiaye qui avait rappelé le long compagnonnage du prévenu Sangué Mbacké Mbaye avec le Président de la République Abdoulaye Wade qui lui avait valu un emprisonnement de 6 mois en avril 1990, alors qu’il avait treize ans, le Tribunal dans sa sentence rejeta les chefs de délits d’injures et d’outrage sur la personne d’une Haute Autorité de l’Etat et sa demande en dommages et intérêts de 7 millions », a appris Ferloo.
Pour le délit de participation à une manifestation non autorisée, le Tribunal les condamna Sangué Mbacké Mbaye et Cheikhou Mbodj à un mois avec sursis, sans amende.
Doudou Wade avait porté plainte contre les jeunes libéraux de l’Ujtl de Biscuiterie qui - alors qu’il se trouvait dans les murs de Walfadjri sur la route du Front de Terre – l’avaient accueilli avec des huées et injures.
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