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QUELLE ISSUE POUR LES CARTOUCHARDS DE L’UCAD ? Un partenariat public/privé peut en être la solution

Auteur: Frédéric ATAYODI

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Le taux d’échec va croissant à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar et l’Etat ne semble pas disposer de solutions pour tous ces étudiants à qui les portes de cette institution sont fermées. C’est ainsi, que le « Partenariat autour de l’idée d’une seconde chance autour du destin des cartouchards » a germé afin de régler le problème.

Eu égard à l’ampleur du phénomène et l’impuissance de l’Etat à faire face, à lui tout seul, des initiatives ont commencé à prendre forme grâce à quelques personnalités. Il s’agit du défunt Pape Nalla Fall, ingénieur, et membre de la première promotion de l’Ucad, Boubacar Diop, médiateur, Abdou Salam Sall, recteur de l’Ucad entre autres. Ils ont décidé de nouer un « partenariat public/privé autour de l’idée d’une seconde chance autour du destin des cartouchards ». Il s’agit de voir dans quelle mesure réinsérer ces étudiants dans la vie active.

C’est ainsi que Pape Nalla Fall a défendu une idée de mise en place d’ « un programme de formation à l’entreprenariat pour leur réinsertion » parce qu’à son avis, les possibilités ne manquent pas.

A ce propos, il a présenté l’Etat, d’une part, comme un acteur pouvant les recruter comme vacataires. Les instruments financiers, l’organisation nationale de l’éducation professionnelle, le Fonds d’appui pour l’éducation et la formation professionnelle (Fondef), d’autre part, comme structures pouvant les exploiter.

Au-delà des étudiants cartouchards, c’est le droit à l’éducation et à l’emploi que défendait le défunt ingénieur. Intervenant, le 11juin 2009 sur la réinsertion des ces étudiants, M. Fall avait exprimé le besoin de nouer un partenariat avec le patronat, le Bureau international du travail (Bit), la Banque Mondiale (BM), le Fondef, l’entreprenariat féminin et le programme d’insertion des militaires. Ceci dans le but d’apporter sa contribution.

Pour Boubacar Diop, la nécessité de nouvelles réformes s’impose à l’Université Cheikh Anta Diop. Celles-ci devront tenir compte, bien entendu, de la préparation à l’accès à l’Enseignement supérieur tout en définissant les critères d’orientation. Cela est d’autant plus nécessaire que l’absence de service d’accueil, de conseil de guidance font défaut et constituent des problèmes majeurs que connaissent les étudiants.

Le Recteur Abdou Salam Sall, membre a suggéré « la création d’un cercle de solidarité structuré autour d’un pacte franc entre les acteurs ». La finalité, c’est de s’engager à assister le collectif des cartouchards « pour la recherche de solutions durables » à leurs problèmes

Auteur: Frédéric ATAYODI
Publié le: Mardi 26 Janvier 2010

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