Saly Portudal : la promesse de mariage finit au tribunal
Ce qui devait être une idylle a viré au cauchemar judiciaire à Saly Portudal. Après une semaine de vie commune dans une villa privée, K. Kâ, une femme divorcée, a été condamnée à six mois de prison avec sursis pour le vol du téléphone et des vêtements de son compagnon, I. Diouf, narre L'Observateur.
Les deux s’étaient rencontrés le 21 septembre grâce à un ami commun, rembobine la même source. Séduit dès les premiers échanges, via un appel vidéo, I. Diouf lui envoie 10 000 F CFA pour qu’elle quitte Touba et le rejoigne à Saly, où il lui promet le mariage. Une fois sur place, les tourtereaux s’installent dans une villa louée pour l’occasion. Durant cette semaine d’intimité, I. Diouf prend en charge tous les frais du séjour, allant jusqu’à financer, depuis Touba, la fête d’anniversaire de la fille de sa nouvelle compagne. En retour, K. Kâ se montre disponible pour satisfaire les moindres désirs de son compagnon.
Mais l’idylle bascule à cause… d’un chargeur de téléphone. Après sept jours passés ensemble, une violente dispute éclate lorsque l’homme refuse d’en acheter un nouveau. La querelle s’étire jusqu’à tard dans la nuit. Profitant d’un moment d’inattention, K. Kâ s’empare du téléphone iPhone et des effets personnels de son amant avant de disparaître.
Arrêtée plus tard à Dakar, la mise en cause nie toute relation amoureuse, évoquant une « confiscation légitime », au motif que son compagnon lui devait de l’argent pour des prestations de tournage. Une version contredite par l’ami ayant facilité leur rencontre. Le tribunal, considérant que les objets volés ont été restitués, a condamné K. Kâ à six mois de prison avec sursis, complète le quotidien du Groupe futurs médias, qui a assisté à l’audience
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