« Dans notre tradition, la fille accompagne, soutient toujours sa mère dans les travaux domestiques. Or, chez nous, le manque d’eau est un casse-tête », se désole Ibrahima Diatta, président du comité scientifique du congrès des populations de Bamacounda. Situé à dix kilomètres au sud de la commune de Sédhiou, dans la communauté rurale de Bambali, Bamacounda se torture dans la recherche du liquide précieux. Une activité qui mobilise plus les femmes et les jeunes filles. C’est pourquoi, soutient Ibrahima Diatta, le taux de scolarisation des filles est presque nul dans ce village. Aussi demande-t-il aux autorités locales et nationales de doter la localité de forages car les puits sont non seulement éloignés mais tarissent en saison sèche.
Selon toujours le porte-parole des populations en congrès pour diagnostiquer les problèmes du moment, Bamacounda manque presque du tout. « Il nous faut des infrastructures pour alléger les travaux des enfants, des salles de classes en dur pour éviter les conditions précaires d’études, de l’électricité pour assurer la sécurité et améliorer le cadre de vie et le bitumage de l’axe Sédhiou Bambali afin de désenclaver la zone », a dit Ibrahimla Diatta.
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