Avec un budget total de dix milliards sept cent soixante-dix millions, l’Agence nationale des écovillages (Anev) se déclare handicapée par les difficultés. En comité de développement régional (Crd) à Sédhiou pour le lancement du programme des écovillages, ses responsables ont indiqué qu’ils font face à un manque de ressources humaines mais aussi à un déficit de formation des acteurs autour du concept écovillage.
Autres problèmes soulevés par l’équipe du colonel Mamadou Demba Bâ, Directeur général de l’Anev, c’est l’insuffisance de matériels et de moyens logistiques. Mais, là où ils ont semblé n’être pas compris, surtout par certains élus locaux, c’est lorsqu’ils déplorent le manque de ressources financières alors que le budget, même s’il est étendu sur dix ans, dépassent les dix milliards. Le délai de traitement des projets, la forte dépendance aux services techniques d’appui ainsi que la difficulté à mobiliser les ressources financières, constituent pour l’Anev, un goulot d’étranglement au niveau l’exécution des tâches.Pour rappel, ce programme ambitionne de promouvoir la gouvernance locale, d’assurer une sécurité alimentaire aux communautés, de contribuer à la promotion des énergies renouvelables et à la préservation des ressources naturelles. Et aussi à promouvoir le financement durable à travers l’accès des populations au crédit.
Auteur: PAUL FAYE
Publié le: Mercredi 13 Mai 2015
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