Un de ses enfants, Mansour Bouna Ndiaye s’était mis sur ses pas et s’attachait, comme ses frères et sœurs, à son héritage en demeurant inextricable à son enseignement. Comme son Père, il avait comme devise « Je suis fils de... n'est pas une médaille d'honneur à mettre sur la poitrine, mais un sacerdoce pour se mettre au service de son peuple ».
"Cet homme faisait partie des premiers cadres de la coopération qui ont mis en place sous mon gouvernement les premières structures de l'économie rurale qui devait aboutir à la liquidation de l'économie de traite et à la libération de nos paysans", a rappelé Feu le Président Mamadou Dia dans un hommage à Mansour Bouna, le jour de son rappel à Dieu.
A l’image de son père Bouna Alboury dont l’identité se confond avec celle du bâtisseur, Mansour Bouna s’était engagé à la tête de la Mairie de Louga qu’il dirigea longtemps, à poser les mêmes gestes : percer des routes, apporter de la lumière, assister, épauler, aider, etc.
Fondateur du Musée d’histoire du Djoloff et de l’amitié France-Sénégal, il a reçu l’agrément de Son Illustre Père, Bouna Ndiaye Madjiguène Bassine et la bénédiction des Soufis. Son rappel à Dieu en atteste. C’était le lundi 28 juillet 2008. Son Père s’est aussi éteint un Lundi 28 juillet. Cette divine surprise est l’expression d’une sainte coïncidence qui renseignent sur la dimension cachée de celui que la presse a présenté, à son extinction, comme le Dernier Prince du Djoloff. Député à l’assemblée Nationale, la Loi Mansour Bouna a permis aux millions de musulmans sénégalais de jouir d’un lendemain de Tamkharite chômé et payé.
Bouna Alboury croyait en la liberté. Son fils Mansour Bouna « croyait en la démocratie ». Tous les deux étaient humanistes et c’est cet humanisme qui est célébré dans l’hommage que leur rendent leur famille et les fils du Djoloff.
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