Nos confrères d'Enquête ont appris que les plus hautes autorités de l'Église ont été choquées par l'ampleur de '' la catastrophe '' née du détournement à la librairie Clairafrique.
D'ailleurs, selon les termes d'un membre de l'évêché de Dakar, l'émoi est d'autant plus grand que l'un de ses personnages les plus influents, l'abbé Léon Diouf, vicaire épiscopal, chargé de la pastorale, sorte de numéro 2 de l'Église, a été injustement cité comme auteur de la malversation.
A l'origine de cette affaire, il y a eu des relations de confiance qui ont mal tourné. En effet, entretenant de longue date des relations d'amitié avec la famille de Thierry Cabou, le mis en cause, dont le père, Daniel Cabou, est très connu aussi bien dans le milieu catholique, financier et politique, l'abbé s'en était remis au premier nommé pour la gestion des grosses œuvres de la chose pastorale, selon nos confrères. Mal lui en prit, Thierry Cabou ayant fini par abuser de sa confiance. Aussi, à un de ses proches, l'abbé Léon Diouf aurait confié qu'il s'agit là de « la plus grande déception de (sa) vie ».
Commentaires (0)
Participer à la Discussion