C’est connu de tous. Le football n’a jamais été un simple jeu. Il a parfois servi de tribune pour des revendications de toutes sortes. D’autres entités l’utilisent même comme un terrain d’affrontement diplomatique et géopolitique. C’est ce à quoi l'on assiste depuis le début de la CAN féminine U20 au Maroc.
L'Algérie, qui entretient de vieilles querelles avec le Royaume chérifien, a pris des décisions symboliques en désaccord avec le fair-play.
Le nom « Maroc » figurant sur le visuel de la compétition dissimulé
D’abord, la capitaine de la sélection algérienne, Sofia Guellati, a boycotté la cérémonie de présentation du trophée à la tour Hassan de Rabat. Toutes les capitaines des autres équipes étaient présentes, sauf elle. Il y a ensuite eu cette diffusion de la version modifiée du visuel du tournoi, pour occulter le nom du pays hôte.
L’entraîneur des jeunes Fennecs, Farid Benstiti, a même été vu portant un badge accréditif volontairement replié pour dissimuler le nom du Maroc, lors d’une conférence de presse. De plus, sur les panneaux publicitaires présents à l'arrière-plan de son pupitre, on ne voit pas le logo de la Royal Air Maroc, pourtant sponsor de la compétition.
La CAF doit, semble-t-il, intervenir promptement pour siffler la fin de la récréation.
Auteur: Bernardin Patinvoh
Publié le: Mercredi 09 Juillet 2025
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