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Finales NBA: Indiana crée la surprise à OKC avec un comeback historique dans le game 1

Auteur: Valeria Rubino (correspondante)

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L’histoire s’écrit dès le Game 1. Les Indiana Pacers, outsiders aux yeux de beaucoup, ont arraché une victoire inespérée (111-110) sur le parquet d’Oklahoma City, grâce à un tir décisif de Tyrese Haliburton à 0,3 seconde de la fin. C’est la première fois qu’Indiana gagne un match de Finales NBA depuis l’an 2000. Et la manière est légendaire.
 
« Aujourd’hui, la sauce secrète, c’était mes chaussures », plaisantait Tyrese Haliburton en montrant les Puma Hali 1, sa première ligne signature dévoilée le jour du match. 
 
Mais au-delà du style, c’est le cœur, la résilience et l’unité des Pacers qui ont été décisifs.
Menés de 15 points dans le dernier quart-temps, les Pacers ont signé l’une des plus grandes remontées de l’histoire des Finales NBA, égalant des exploits vieux de plusieurs décennies. Il s’agit de leur cinquième victoire après avoir comblé un déficit de 15 points ou plus dans ces playoffs, un record depuis l’introduction des play-by-play en 1998.
Cette équipe est devenue un légende des remontées. « Cela montre notre caractère: nous sommes résilients, unis, soudés », explique Andrew Nembhard, l’arrière canadien d’Indiana.
 
 Ému, Haliburton revient sur le parcours de son équipe, marquée par les critiques et les doutes après leur défaite en finale de conférence l’an passé. 
« On nous a dit qu’on ne méritait pas d’être là. Qu’on avait eu de la chance. Ça nous a énervés. Et on a tout pris personnellement. Ce n’est pas juste moi. C’est tout le groupe. Même nos coachs nous rappellent ce que les gens disent. Et nous, on en parle au vestiaire, dans l’avion… »
Le leader des Pacers a été voté par ses collègues comme le joueur le plus surévalué. Là il commence à se prendre une belle revanche.  
À seulement 24 ans, Haliburton en est déjà à cinq tirs décisifs dans les cinq dernières secondes d’un match de playoffs, dont quatre cette saison, un record depuis 1998, surpassant même Ray Allen.
 
 
L’âge d’or du basket canadien
Originaire du Canada, comme son coéquipier Bennedict Mathurin, Andrew Nembhard se dit fier de cette génération dorée :
« C’est génial pour notre pays. Ça fait avancer le jeu, ça inspire les jeunes, et je suis ravi d’en faire partie. »
 
Avec deux Canadiens chez les Pacers et deux autres du côté d’OKC (Shai Gilgeous-Alexander et Lu Dort), le basket canadien brille de mille feux sur la plus grande scène du monde.
 
 Faire taire le Paycom Center
Comme Kobe Bryant en son temps, les Pacers savourent le silence qu’ils ont imposé dans une salle jusqu’ici en ébullition.
« La foule était très bruyante ce soir. Mais à la fin, on s’est connectés, on a fait le job. Et gagner, c’est ce qui compte », confie Nembhard.
 Les Pacers mènent 1-0. La série ne fait que commencer. L’état d’esprit reste inchangé : « On va revoir notre stratégie, corriger nos erreurs, et aller se battre à nouveau », prévient Nembhard.
70,5 % des équipes qui remportent le Game 1 des Finales NBA gagnent ensuite le titre.
Auteur: Valeria Rubino (correspondante)
Publié le: Vendredi 06 Juin 2025

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