D’abord, nous tenons à préciser qu’en dehors du terrain de football, rien chez El Hadji Ousseynou Diouf ne nous intéresse. Nous ne l’avons jamais vu en dehors du stade. Mais nous estimons que les Sénégalais lui doivent beaucoup. Car, il a tout offert à ce pays.

Nul n’ignore les relations heurtées entre la presse anglaise et cet ancien ballon d’or africain, El Hadji Ousseynou Diouf. Les journalistes anglais haïssent, sans raison, cet international sénégalais. Ils ont leur raison. Nous aussi, au Sénégal, nous avons nos raisons de soutenir ce sénégalais, ce grand joueur qui nous a offert du plaisir dans les stades africains, européens et asiatiques.

Les images de ce Saint-Louisien dans les stades de Bamako lors de la CAN de 2002 resteront toujours gravées dans notre mémoire. N’eut été le manque de vigilance d’Henry Camara, le Sénégal allait gagner la Coupe d’Afrique de 2002. Car la première grosse occasion a été crée dés les premières minutes par El Hadji Diouf qui a dribblé Song sur le côté pour placer le ballon dans les pieds d’Henry qui  a manqué  le but.

La France n’oubliera jamais, le débordement sur le flanc gauche d’El Hadji Ousseynou Diouf qui sert la balle à Pape Bouba Diop qui inscrit le premier but du Mondial de 2002 Japon/ Corée 2002. Kalilou Fadiga, sur le banc, seul  «Ndioufa» (surnom d’El Hadji Diouf) avait  porté  sur ses épaules le match Sénégal/Suède avec les deux buts d’Henry Camara. Lors de la rencontre entre les  Lions et le Danemark, Dioufy avait fait montre de tout son talent de grand footballeur. C’est avant la fin de ce mondial que le grand Club Liverpool avait signé un contrat avec ce Sénégalais qui avait séduit la planète toute entière. Partout à travers le monde, le nom d’El Hadji Ousseynou Diouf était collé celui du Sénégal. Avec ses coéquipiers, ils seront invités au Sommet de l’Unité Africaine en Afrique du Sud.

A l’époque,  la plupart des binationaux refusaient de venir jouer en équipe nationale. El Hadji Ousseynou Diouf a été le seul à répondre à la convocation de Metsu sans condition aucune. Il a nous offert du vrai plaisir ce Saint-Louisien. Fermez vos yeux quelques secondes et rappelez-vous de ces bons moments de plaisir que nous avait offerts El Hadji Ousseynou Diouf. Sur le terrain de football, Diouf ne triche pas. Il donne tout ce qu’il a, à fond.

El Hadji Diouf est une fierté nationale. Nous lui devons reconnaissance et respect. La presse anglaise est livre de dénigrer cet africain qui a refusé le diktat des journalistes londoniens.

Qu’il boive de l’alcool, qu’il fume du chanvre indien, qu’il fréquente des prostituées, qu’il aille à la Mecque, qu’il se rende à Touba, cela nous laisse indifférent. C’est sa vie. Diouf est livre, vraiment livre de mener sa vie comme il la conçoit.

Nous sénégalais, devons apprendre à respecter nos figures emblématiques. Et Diouf en fait partie. Tenez bon brave Lion !